Résumé :Certaines personnes sont si profondément attachées à la Vie sous toutes ses formes, tous ses aspects, qu’elles consacrent leur existence à sa préservation, quitte à sacrifier celle des autres…
Ann Kelvin, elle, lui consacrera sa mort.
Edition : Griffe d’Encre
Mon Avis : Il s’agit non pas ici d’un roman, mais d’une nouvelle. Une nouvelle lauréate du Grand Prix de L’Imaginaire 2009 pour une nouvelle francophone, du Prix Julia Verlanger 2008, du Grand Prix de la SF 2008 pour une nouvelle francophone ainsi que le prix Rosny Aîné 2009 de la nouvelle, et je dois dire que c’est amplement mérité, rien que la couverture est pour moi sublime.
On suit ici Ann Kelvin est une vieille femme qui n’a plus grand chose à faire à part attendre la fin, dans un lit, couverte de tuyaux. Ann a longtemps été une fervente combattante contre la transmnèse permettant de transférer son esprit dans un clone et gagner quelques années supplémentaires. Jusqu’au jour ou Marc Sénac vient lui proposer une transmnèse utile. Une Mnèse que Ann ne refusera pas et qui pourrait sauver les cachalots de la planète.
Je dois dire que cette novella fut pour moi une excellent surprise. L’auteur axe son histoire sur deux sujets à controverse. Premièrement le questionnement écologique représenter par la vie de Ann en tant que Cachalot dans un monde aquatique de plus en plus hostile, principalement par faute de l’homme. Ensuite l’auteur s’intéresse aussi au transfert de conscience par la voie ici de la transmnèse. Ce que j’ai énormément apprécié c’est que l’auteur n’essaye pas de nous imposer des idées, elle ne fait juste que soulever des questions dont on tente de répondre par nous même.
Concernant les personnages ils sont tous très bien travaillés et on s’attache rapidement a eux que soit dans leurs qualités comme dans leurs défauts. Leurs interactions sont parfaitement crédibles ainsi que leurs évolutions. La vie dans l’océan menée par Ann est bien contée, ainsi que la découverte de son nouveau corps et de ses nouveaux congénères. Le monde aquatique est parfaitement bien décrit, plein de vie et foisonnant. On remarque que l’auteur a étudié son sujet et on se prend de sympathie pour ces cachalots.
Mais voilà ce qui a fait la force de cette novella, pour moi, est réellement l’écriture. Le livre se lit facilement et avec envie. L’histoire coule parfaitement que ce soit dans la parti SF parfaitement bien renseignée et travaillée ou que ce soit dans son coté poétique nous faisant vibrer. La plume est tout ce qu’il y a d’agréable et percutant rendant cet ouvrage plaisant à tout le monde.
Seul petit bémol c’est qu’en s’attachant autant à l’œuvre, une fois les 70 pages terminées on a du mal a reposer le livre. On a envie d’en connaître plus, même si le format de Nouvelle permet au lecteur de se débrouiller et de s’imaginer ce qu’il veut.
En Résumé : Une excellent nouvelle, touchante, poétique, une très belle histoire écologique sur fond de Science Fiction valant le détour. Une plume agréable, des personnages plus qu’intéressants. En somme j’ai passé un excellent moment de lecture.
Ma Note : 9/10
PetiteMarie
Belle couverture !!
Encore un auteur que je ne connais pas… 🙁
Rien que pour la description de l’océan, cette nouvelle m’intéresse mais aussi pour les questions qu’elle pose.
PetiteMarie
Ca y est, je l’ai lu et bientôt un article ! ^_^
Lelf
J’ai acheté cette nouvelle, mais j’ai lu Plaguers avant pour découvrir Jeanne-A Debat. Je suis tombée amoureuse de son style bouleversant qui a l’air de se retrouver dans tous ses textes. J’ai hâte
de lire La Vieille anglaise, ainsi que son recueil de nouvelles 🙂
Lelf
Quel bon goûûûûûûûût. Toi t’es déjà dans mon reader mais je vais te mettre en bonne place pour ne pas te louper :p