Résumé : Roshar is a world of stone and storms. Uncanny tempests of incredible power sweep across the rocky terrain so frequently that they have shaped ecology and civilization alike. Animals hide in shells, trees pull in branches, and grass retracts into the soilless ground. Cities are built only where the topography offers shelter.
It has been centuries since the fall of the ten consecrated orders known as the Knights Radiant, but their Shardblades and Shardplate remain: mystical swords and suits of armor that transform ordinary men into near-invincible warriors. Men trade kingdoms for Shardblades. Wars are fought for them, and won by them.
One such war is about to swallow up a soldier, a brightlord and a young woman scholar.
Edition : Gollancz
Mon Avis : Voilà, je me suis enfin lancé dans le nouveau cycle de Brandon Sanderson en Anglais, vu qu’il ne sortira que cette année en VF, publié en 2010. Bon j’avoue j’ai eu un peu de mal à me lancer dans cette lecture, rien à voir avec le livre ou autre, juste dernièrement je manquais clairement de temps pour lire en Anglais. J’ai donc repris un rythme tranquille de lecture en VO il y a quelques mois et je suis bien content de l’avoir fait. A noter que le roman, The Way of Kings, lors de son passage en couverture souple a été découpé en deux parties, une pratique que, j’avoue, j’ai toujours du mal à comprendre même si l’auteur s’en explique à la fin du livre et que le livre fait plus de 1100 pages. Je vous fais donc ici ma chronique de la première partie. En tout cas je trouve la couverture, illustrée par Sam Green réussie et vraiment efficace ainsi que les illustrations qui parsèment ce roman. A noter que 10 volumes sont prévues (donc si on découpe à chaque fois en deux ça fera 20 tomes dans ma bibliothèque).
Brandon Sanderson se lance cette fois dans la fantasy épique, un peu à la Trône de Fer, avec son lot de guerres, de conquête de pouvoir, de nations, de chevaliers etc… Mais voilà l’auteur ne fait pas qu’un simple copier-coller de ce qui se fait d’habitude, il offre à son histoire et à son intrigue sa vision propre, son imagination, ce qui rend vraiment ce roman intéressant. Cette première partie sert, surtout, à nous poser l’univers et les personnages, mais des lignes d’intrigues vraiment captivantes et fascinantes se dessinent au fil des pages, même si on est encore très loin de tout visualiser. L’auteur nous offre vraiment, à travers cette histoire, quelque chose de dense et de complexe qui, si on se laisse emporter, se révèle vraiment captivant et prenant. Le rythme du roman est, certes, lent malgré quelques scènes de batailles vraiment nerveuses, mais permet vraiment de s’imprégner complètement de tout ce qui est mis en place ainsi que de l’univers et des personnages. Le début peut paraître aussi déroutant, mélangeant les époques et les personnages, le tout dans un univers nouveau, mais une fois assimilé, je l’avoue je n’ai plus lâché le livre.
Un roman épique d’une grande efficacité qui devrait en surprendre plus d’un tant l’auteur arrive toujours aussi bien à jouer avec le mélange des genres et surtout il possède une imagination toujours aussi inventive et passionnante qu’il arrive a rendre cohérente et qui fait qu’on a du mal à lâcher le livre. Comme je l’ai déjà dit le rythme est assez lent, si vous cherchez un concentré d’action et de combats, passez votre chemin, mais voilà, sinon, on ne s’ennuie jamais vraiment car l’auteur sait jouer avec son lecteur et ses personnages, il sait nous offrir des rebondissements, des surprise ou encore des évolutions, que ce soit dans le comportement des personnages ou de l’univers, qui font que le lecteur se trouve toujours tendu, à l’affut et se retrouve surpris et happé par ses personnages et leurs histoires qu’on découvre au fil des pages.
L’univers mis en place est vraiment foisonnant et surtout fascinant à découvrir au fil des pages. On sent encore une fois toute l’imagination de l’auteur dans ce monde qui donne l’impression d’être entièrement imaginaire, mais surtout vraiment dense et passionnant. Alors bon, j’avoue, le lire est anglais est parfois perturbant surtout quand l’auteur invente une nouvelle faune et une nouvelle flore, ainsi que d’autres éléments fictifs comme armes et armures, mais voilà une fois le tout assimilé j’ai été fasciné par la densité et la complexité de cet univers. Entre ce monde de tornade, le système de magie, les spren (des sortes d’élémentaux) ou bien la position des hommes et des femmes dans la société, la vision de la guerre ou encore les différents peuples et les différentes coutumes, tout concoure à rendre ce monde unique, foisonnant et qui ajoute encore plus d’intérêt à cette histoire.
Les personnages sont vraiment intéressants et passionnant à découvrir tout au long du roman. L’auteur alterne entre trois points de vue principaux différents et ajoute des interludes où on découvre d’autres personnages. Les personnages principaux sont vraiment denses et riches et on s’attache facilement à eux, entre Kaladin l’ancien soldat devenu esclave on ne sait pas trop encore comment ni pourquoi, Shallan la jeune femme qui souhaite devenir érudite tout en essayant de sauver sa famille et qui se rend compte que la vie n’est jamais blanche ou noire ou encore Dalinar l’oncle du Roi qui reçoit de drôles de visions tous ces personnages possèdent leurs caractères et leurs visions propres. Ils se révèlent tous prenants, complexes, mais surtout possède une histoire et évolue en fonction des évènements et de leurs rencontres. Les personnages secondaires, qui gravitent autour, sont tout aussi soignés et travaillés ce qui fait que, même si les affinités sont différentes, on ne peut que s’accrocher à eux malgré quelques petits points dérangeant tel que par exemple la trop grande naïveté de Shallan ou encore la longue déprime de Kaladin qui m’a un peu énervé, mais bon rien de franchement bien grave. Par contre, je reste sur ma faim sur les personnages présentés en Interlude soit on aimerait en savoir plus, soit on a encore un peu de mal à les relier à l’histoire, mais je ne me doute pas que tout est calculé par l’auteur.
La plume de l’auteur est toujours aussi captivante, simple et efficace. Il arrive à nous plonger dans cette histoire dense et complexe possédant un background vraiment fascinant, le tout sans jamais ennuyer ou perdre le lecteur. Une première partie de tome qui, certes, pose surtout l’univers, les personnages et les premiers fils de l’intrigue, mais qui se révèle vraiment efficace, soignée et qui donne vraiment envie de lire la suite pour savoir où compte nous emmener l’auteur. Brandon Sanderson ne manque pas d’imagination et nous le démontre encore une fois.
A noter que ce roman sortira en 2013 aux éditions Orbit sous le titre Les Archives de Roshar Tome 1, La Voie des Rois Partie 1.
En Résumé : J’ai passé un excellent moment de lecture avec ce roman qui se révèle être une excellente introduction du nouveau cycle de fantasy épique de l’auteur et qui nous plonge dans une histoire, certes au rythme un peu lent, mais qui ne manque pas de se révéler passionnante, efficace et prenante. Le début se révèle peut être un peu complexe et il faut quelques pages pour vraiment s’imprégner de tout, mais rien de bien dérangeant. L’auteur joue avec le lecteur alternant les rebondissements et les surprises ce qui fait qu’on ne se lasse jamais et on se retrouve happé. L’univers mis en place par l’auteur est vraiment dense et complexe et se révèlent complètement imaginé par l’auteur et passionnant à découvrir, offrant ainsi un background des plus efficace et prenant à l’histoire. Les personnages se révèlent travaillés, complexe et surtout attachants que ce soit les personnages principaux comme les personnages secondaires, même si avec certains personnages secondaires, surtout dans les interludes, on aimerait en savoir plus ou bien on se demande encore quels vont être leurs utilités. La plume de l’auteur se révèle toujours aussi captivante, efficace et prenante. J’ai hâte de lire la seconde partie de ce tome pour connaitre la suite.
Ma Note : 8,5/10