Résumé : Les Portes de la Maison des Morts nous emmènent sur le vaste continent de Sept-Cités, au cœur du Saint-Désert de Raraku où l’oracle Sha’ik rassemble son armée pour une rébellion des plus sanglantes : un maelström de fanatisme et de férocité qui façonnera des destinées et enfantera des légendes… Félisine, la plus jeune fille de la Maison Paran, tombée en disgrâce, rêve de vengeance dans les mines d’Otataral. Pendant ce temps, le sapeur Violain et l’assassin Kalam, deux Brûleurs de Ponts devenus hors-la-loi, se sont fixé comme mission de ramener la jeune Apsalar chez elle et, ce faisant, de confronter l’Impératrice Laseen. Tandis qu’à Hissar, Coltaine, commandant de la 7ème Armée de Malaz, s’apprête à lancer ses fidèles Wickiens et ses troupes dans une ultime bataille pour sauver les populations jetées sur les routes par le chaos de la rébellion. C’est ce moment que choisissent deux vagabonds séculaires pour revenir : Mappo le Trell et son compagnon Icarium de demi-sang Jaghut, porteurs d’un secret dévastateur qui menace de rompre ses chaînes à tout instant…
Edition : Léha
Mon Avis : Il y a quelques mois j’ai enfin pu découvrir ce cycle, dont j’entendais énormément parlé depuis des années, grâce à cette nouvelle traduction et nouvelle publication. La lecture du premier tome m’avait ainsi offert un excellent moment, certes il y avait un léger côté un peu brouillon par moment, mais la richesse de l’univers, la complexité de l’intrigue et un aspect épique percutant, ont réussi à me captiver du début à la fin. C’est donc sans surprise que je me suis très rapidement laissé tenter par ce second tome, me demandant ce qu’allait bien proposer l’auteur. Concernant la couverture, illustrée par Marc Simonetti, je la trouve franchement magnifique. Alors, je ferai un petit point concernant l’édition, beaucoup de choses ont circulé sur la traduction, pour ma part elle ne m’a pas énormément bloquée, mais je reconnais qu’une relecture aurait clairement été un plus. J’ai plusieurs fois buté sur certaines phrases étranges et l’accumulation du terme « Yep » tendait vers l’overdose et paraissait parfois surprenant, surtout entre deux personnages de différents grades dans l’armée.