Résumé : Sur Roche-Nuée, atoll de corail blanc qui, depuis que la mer s’est retirée, se dresse comme un énorme champignon au milieu d’un désert de sel, les êtres comme moi n’ont pas le droit à l’existence.
Je suis un nain de sexe indéterminé, un indésiré, et ce n’est que par un caprice de mon frère aîné que je n’ai pas été jeté à ma naissance du haut de la falaise. Pour moi, vivre, c’est me faire oublier ; c’est demeurer une Ombre. Que j’attire l’attention d’autrui par une parole ou un regard, et c’est la chute mortelle dans le vide. Mais je comprends le langage de l’eau, du vent, du feu et de la roche. Et lorsque la transgression des tabous qui nous gouvernent déclenchera la colère des éléments, c’est de l’Ombre méprisée à quoi me réduit ma nature que surgira peut-être la lumière.
Edition : Scylla
Mon Avis : Aujourd’hui je vous propose une nouvelle chronique des éditions Scylla. En effet après ma lecture passionnante de Il faudrait pour grandir oublier la frontière, je me suis rapidement laissé tenter par ce Roche-Nuée en espérant y retrouver la même qualité. Déjà concernant le livre, rien à dire, on a là un bel objet avec une couverture illustrée Laurent Rivelaygue que je trouve réussie et qui colle bien au récit. Concernant l’auteur, j’avoue ne jamais avoir rien lu de lui jusque maintenant. Il est aussi à noter que Roche-Nuée a déjà été publiée à la fin des années 80 aux éditions Denoël.