Résumé : L’armée démoniaque, mi-chair mi-machine, du dieu Aska est aux portes de Loered, la ville sur laquelle repose la défense et la stabilité du royaume – le Verrou du Fleuve.
Le Verrou doit tenir, ou la Rhovelle est perdue. Mériane, à la tête de maigres renforts, compte bien honorer sa propre prophétie et libérer la ville. Mais quand les hommes se mêlent de contrarier les Dieux, elle en est réduite à limiter les dégâts.
Face au désespoir qui s’installe, elle incarne le seul espoir du peuple, et l’instinct de survie fait taire, pour un temps, les dissensions. Pour autant, les manigances politiques se poursuivent en coulisses, et la guerre commence à peine que certains préparent déjà l’après.
Mais sur la route du Verrou du Fleuve, son mythe s’écrira avant tout dans le sang, la terreur et la peine.
Edition : Critic
Mon Avis : Il y a un peu moins d’un an maintenant, je me suis lancé dans le premier tome de ce cycle situant dans (pour moi en tout cas) l’excellente création de l’auteur : Évanégyre. J’avoue, depuis ma découverte de cet univers avec La Volonté du Dragon, j’adore y replonger dedans à travers les différents textes proposés, surtout qu’il a toujours sur apporter une large diversité, aussi bien dans les personnages que dans les intrigues, à son monde le tout sur un éventail temporel assez large ce qui lui permet de brasser différents genres et différents aspects visuels. Cette fois Lionel Davoust c’est lancé dans un gros morceau, puisqu’après les nouvelles et novella, puis un roman il a décidé de prolonger Évanégyre avec un cycle complet qui vient, d’une certaine façon, revisiter le mythe de Jeanne D’Arc. Après un premier tome très réussi, j’avais donc hâte de savoir ce qu’il allait nous proposer dans cette suite. Concernant la couverture, illustrée par Alain Brion, je la trouve très jolie. Je soulignerai par contre un soucis d’édition, en effet de nombreux espaces paraissent avoir été « oublié », ce qui fait que parfois des mots sont collés les uns aux autres, pas assez pour que ce soit bloquant de mon côté, mais assez pour que ça se remarque et se révèle légèrement frustrant.