Résumé : Mumbai, de nos jours. Mme Shah, en plein travail et coincée dans un embouteillage, hurle sur son mari au téléphone. Laila Starr, une jeune femme déjà fatiguée de tout, est allongée sur le rebord d’une fenêtre ouverte, plusieurs étages au-dessus du trafic. Et plus haut encore, bien au-delà des nuages, la déesse de la Mort est convoquée dans le bureau de son patron. Ces trois destins se rejoignent au moment où, simultanément Laila saute dans le vide, Mme Shah donne naissance à son fils Darius, et la Mort est renvoyée sans ménagement. Dans un futur, Darius est en effet celui qui découvrira le secret de l’immortalité et reléguera la Mort au rang de désagréable souvenir. Mais la Mort, incarnée dans le corps sans vie de Laila, compte bien retrouver sa place, même si elle doit pour cela éliminer le jeune Darius. Du moins, c’était le plan avant qu’un camion ne la fauche et qu’elle ne se retrouve à nouveau ressuscitée quelques années plus tard…
Edition : Urban
Mon Avis : Déjà je commence cette chronique par vous souhaiter une très bonne année 2025, en vous souhaitant le plein de lectures intéressantes.
Pfiou, je me rends compte que je n’ai rien publié ici depuis 2020, cela fait un bail. J’espérais un retour en 2023 et finalement on est en 2025. Le temps passe vite. De plus, en écrivant cette chronique, je découvre aussi que je n’ai rien publié en « livres à bulles » depuis 2016. Une éternité. Il faut dire que, autant j’ai toujours plus ou moins réussi à écrire des chroniques de livres vu que j’en lisais énormément, autant niveau BD, Comics, Mangas, … j’avais l’impression de ne pas être tout à fait dans mon élément, de manquer peut-être de pertinence dans ce que je raconte. Attention pour autant je ne me suis jamais non plus considéré critique de livre, mais j’avais l’impression d’avoir un minimum de bagage pour partager ma voix. Peut-être que c’est dû à l’insouciance de la jeunesse qui sait. Pour autant, j’ai donc décidé de tenter d’écrire à nouveau des chroniques de ce type, déjà parce que je lis plus facilement des « livres à bulles » qu’autre chose en ce moment, mais aussi dans le but de tenter de voir si je peux partager au mieux mon ressenti personnel sur ces lectures. Je dis bien tenter, car cette chronique traine depuis plus de 8 mois, je l’ai réécrite 5 fois, je suis toujours plus ou moins insatisfait, mais il faut bien se lancer ^^.
Et c’est donc avec Toutes les morts de Laila Starr que je me lance, Comics dont j’avais entendu énormément de bien. Même la vendeuse de la boutique où je l’ai pris m’avait conseillé de prendre mon temps en le lisant tant le récit l’avait touché. J’avais donc hâte de le découvrir. D’ailleurs pour informations j’ai plusieurs chroniques sur les comics « indépendants » de Ram V qui sont plus ou moins écrites, les prochaines semaines vont donc tendre vers un spécial Ram V. Et ce que j’appelle « indépendants » c’est que ce ne sera pas obligatoirement lié à un univers DC ou Marvel ; en effet à quelques exceptions près je lis très peu de comics de ces univers.