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Invisible Planets: Contemporary Chinese Science Fiction in Translation – Anthologie dirigée par Ken Liu

Résumé : Award-winning translator and author Ken Liu presents a collection of short speculative fiction from China. Some stories have won awards; some have been included in various ‘Year’s Best’ anthologies; some have been well reviewed by critics and readers; and some are simply Ken’s personal favorites. Many of the authors collected here (with the obvious exception of Liu Cixin) belong to the younger generation of ‘rising stars’.
In addition, three essays at the end of the book explore Chinese science fiction. Liu Cixin’s essay, The Worst of All Possible Universes and The Best of All Possible Earths, gives a historical overview of SF in China and situates his own rise to prominence as the premier Chinese author within that context. Chen Qiufan’s The Torn Generation gives the view of a younger generation of authors trying to come to terms with the tumultuous transformations around them. Finally, Xia Jia, who holds the first Ph.D. issued for the study of Chinese SF, asks What Makes Chinese Science Fiction Chinese?.

 

Mon Avis : Suivant régulièrement l’auteur Ken Liu, j’ai ainsi entendu parler de cette anthologie au moment de sa publication. L’auteur a  décidé de rassembler dans ce recueil 13 nouvelles, de différentes autrices et différents auteurs chinois, pour ainsi permettre de faire découvrir leur Imaginaire. Il s’agit d’auteur connus et reconnus dans leurs pays , multi-primés et dont certains commencent à s’exporter dans le monde et même en France puisqu’on y retrouve Cixin Liu et Hao Jingfang. Le recueil comporte aussi trois essais intéressants, que ce soit sur l’aspect historique de la SF en Chine comme de la façon dont elle a évoluée et trouver sa voie, ses nuances ainsi que finalement ses lettres de noblesses. Comme toujours je vais tenter de donner mon avis sur chacun des textes.

L’Insondable Profondeur de la Solitude – Hao Jingfang

Résumé : Le futur tel que vous ne l’avez jamais lu. À travers douze nouvelles d’une rare sensibilité, Hao Jingfang explore l’humain face à un avenir incertain. L’insondable profondeur de la solitude, c’est celle de l’individu confronté à la marche inéluctable du temps et de la civilisation, de l’évolution et de la technique, de l’aliénation et du pouvoir. Sa fragilité et sa détresse, ses désirs et son besoin de résistance, ce sont les nôtres, nous les partageons universellement, et Hao Jingfang les éclaire d’une plume délicate et compatissante.

Edition : Outre Fleuve

 

Mon Avis : Hao Jingfang est une autrice que j’ai découvert il y a peu. C’était lors de sa venue aux dernières Utopiales et, principalement, à travers sa nouvelle Pékin Origami qui était publiée dans l’anthologie du festival. Ce texte m’avait d’ailleurs offert un très bon moment de lecture, offrant une histoire intelligente, soignée avec une construction et un personnage intéressant, même si peut-être un peu distante (ma chronique ici). Ce nouveau livre est en fait un recueil qui nous propose ainsi de découvrir plusieurs nouvelles de l’autrice dont le fameux Pékin Origami qui n’était, finalement, présenté qu’en avant-première dans l’anthologie des Utopiales. Alors, contrairement à ce que je fais d’habitude je ne vais pas chroniquer chacune des onze nouvelles, mais faire une chronique plus globale. Certes ça va être moins exhaustif, mais mon ressenti est globalement le même. Concernant le livre en lui-même je suis un peu déçu du travail de l’éditeur non pas sur la couverture, car pour ma part je trouve sympathique même si rien de transcendant, mais plus sur le livre. Entre un typo large qui permet de « gonfler » les pages, une traduction qui me parait parfois étrange et une absence de sommaire, je trouve que ce livre aurait mérité un travail un peu plus soigné.

Utopiales 2017, Anthologie – Collectif

Résumé : Le temps de lire cette anthologie, vous serez parti sur la Lune où survit la dernière colonie humaine après que la Terre s’est retrouvée sous la glace, vous aurez discuté de l’égalité hommes-femmes sur un sujet qui vous surprendra, vous vous serez opposé à un texte sur l’avortement, vous aurez renoué avec la légende arthurienne, vous aurez attendu le retour de l’amour de votre vie, découvert en avantpremière une auteur chinoise, et affronté la cruauté des follets et des gnomes.

Edition : ActuSF

 

Mon Avis : C’est maintenant devenu une tradition depuis quelques années, à chaque fois que je passe dans un festival et qu’il en existe une anthologie associée je repars avec l’édition de l’année et, si possible, dédicacée. Concernant l’anthologie des Utopiales c’est aussi pouvoir se lancer dans une Lecture Commune avec d’autres lectrices et lecteurs. Cette année changement, en plus de MarieJuliet ce recueil a été lu avec Ptitetrolle qui s’est jointe à notre petite « secte ». Sauf que, pour cette fois, je risque d’être le seul à publier mon avis, sauf si mes collègues de LC trouvent de la motivation. Pour cette saison 2017 le thème était le temps et ce livre est composé de 12 nouvelles. Concernant la couverture, illustrée par Laurent Durieux, elle s’avère très sympathique et répond au thème contrairement, comme assez souvent, à une majorité des textes de l’Anthologie. On notera aussi avec étonnement la disparition de la préface qui était pourtant annoncé sur le site de l’éditeur ainsi qu’un petit panel de texte primés dont un prix hugo de la meilleur nouvelle pour Pékin Origami.

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