Résumé : Vous en voulez ? Vous en aurez ! Plus dingues les unes que les autres ! Car la smart drug revolution est en marche… Muni d’une imprimante chemjet et d’une connexion internet, n’importe quel petit malin en première année de chimie peut désormais synthétiser sa propre drogue et la produire à l’infini. Le résultat ne se fait guère attendre : il pleut des buvards chargés sur le monde ! Jusqu’à ce qu’apparaisse le Numineux, molécule qui décuple le sentiment du divin, enracine une foi inébranlable chez son consommateur tout en provoquant crises mystiques et hallucinations extrêmes — un produit aux mains d’une nouvelle église qui en fait son sacrement, répand sa bombe neurochimique à travers tout Toronto et pourrait bien lâcher sur le monde des légions de fanatiques… à moins que Lyda Rose, qui a contribué à l’élaboration du Numineux au sein de sa propre start-up, ne réagisse et ne se mette en quête des secrets de L’Église du Dieu Hologrammatique… Rien moins qu’un chemin de croix, en somme, dont la première des stations consistera à s’échapper de l’asile psychiatrique dans lequel elle est enfermée…
Edition : Le Bélial’
Mon Avis : J’ai découvert, il y a maintenant deux ans environ, Daryl Gregory avec sa nouvelle Dead Horse Point parue dans un Bifrost, qui proposait un texte intelligent et percutant (chronique ici). Depuis je suis avec assiduité ses publications tant les deux romans qui ont suivi, L’Education de Stony Mayhall (chronique là) et Nous allons tous très bien, merci (chronique ici), m’ont proposé de bons moments de lectures à travers des intrigues plutôt originales, efficaces, réfléchies et captivantes. Il est donc logique que le dernier roman de l’auteur, au résumé accrocheur, ait rapidement rejoint ma PAL. A noter la couverture, illustrée par Aurélien Police, qui colle parfaitement à l’ambiance du récit.