Faux-Semblance – Olivier Paquet

Résumé : Nous recherchons les correspondances entre les univers…
Quatre zones de conflit. Entre humains et extraterrestres ; entre mémoire et oubli ; entre adultes et enfants ; entre nature déchaînée et ce qu’il reste de la civilisation. Sous les cieux étrangers de galaxies lointaines, sur des champs de bataille envahis de cadavres, ou bien face à la vague qui a tout balayé, il faut imaginer de nouvelles façons d’aller plus loin. Même s’il faut achever de détruire pour renaître.
Les personnages d’Olivier Paquet ne renoncent jamais. Ce sont avant tout des survivants, des héros abîmés qui tentent de redonner du sens à leur vie. Grâce à la catastrophe qui les a laissés nus, ils redécouvrent ce qu’ils sont. Et ils trouvent la force de tendre la main vers l’autre, l’étranger, pour ouvrir ensemble des portes.

Jean-Claude Dunyach

Edition : L’Atalante

 

Mon Avis : Pour ceux qui suivent mon blog depuis longtemps, vous devez savoir que je suis un admirateur des différentes publications d’Olivier Paquet. Depuis ma découverte de ses écrits avec Les Loups de Prague, je ne suis jamais passé à côté d’une de ses publications et je n’ai jamais non plus été déçu, car il offre à chaque fois des récits de Science-Fiction humains, prenants et efficaces. Il était donc normal, lors des dernières Utopiales, que je reparte avec ce nouveau recueil de nouvelles. Après, comme souvent avec une PAL ingérable, j’ai mis un peu de temps avant de laisser une chance à ce Faux-Semblance, mais il y a quelques jours j’ai décidé de le sortir de ma bibliothèque. Concernant la couverture, illustrée par Aurélien Police, je la trouve franchement très réussie. Ce recueil comporte ainsi quatre nouvelles, trois qui avaient déjà été publiées et une inédite et je vais faire un retour sur chacune d’entre elles.

Cyberland – Li-Cam

Résumé : Ici le destin se décide œil pour œil, dent pour dent.
Tu ne te copieras point en dehors des Terres Parallèles.
Tu ne convoiteras pas le fichier d’autrui.
Tu ne formateras pas hormis pour sauver le système.

< Saïd in Cyberland – Asulon – Simulation Love />

 

Edition : Mü Editions

 

Mon Avis : J’avoue, avant de me lancer dans la lecture de ce livre, de Li-Cam j’avais surtout lu une ou deux nouvelles parues dans différentes anthologies, mais jamais aucun de ces textes propres. Pourtant, je les ai régulièrement vu passé, principalement chez feu la maison d’édition Griffes d’Encre, mais voilà même si j’ai toujours été tenté par la découverte, je n’avais encore jamais sauté le pas. Par conséquent, lors du dernier Masse Critique, quand j’ai vu que Babélio proposait un recueil de l’autrice, qui plus est très typé Cyberpunk, j’avoue avoir rapidement décidé de tenter ma chance et j’ai eu la chance d’être sélectionné. Je remercie donc Babélio et Mü éditions pour m’avoir permis de découvrir ce livre. Concernant la couverture, illustrée par Jean-Emmanuel Aubert, je la trouve très sympathique. Comme je l’ai dit, il s’agit d’un recueil qui comprend un court roman, une novella et une nouvelle dont Asulon et Simulation Love ont déjà été publié. Contrairement à ce que je fais d’habitude je vais cette fois faire une chronique globale et non pas texte par texte tant l’ensemble me parait imbriqué.

Strange The Dreamer Book 1, Strange The Dreamer – Laini Taylor

Résumé : The dream chooses the dreamer, not the other way around—and Lazlo Strange, war orphan and junior librarian, has always feared that his dream chose poorly. Since he was five years old he’s been obsessed with the mythic lost city of Weep, but it would take someone bolder than he to cross half the world in search of it. Then a stunning opportunity presents itself, in the person of a hero called the Godslayer and a band of legendary warriors, and he has to seize his chance or lose his dream forever.
What happened in Weep two hundred years ago to cut it off from the rest of the world? What exactly did the Godslayer slay that went by the name of god? And what is the mysterious problem he now seeks help in solving?
Welcome to Weep.

 

Edition : Hodder & Stoughton

 

Mon Avis : Concernant Strange The Dreamer c’est le genre de livre qui a clairement fini dans ma PAL sur un coup de tête. Je ne connaissais rien de Laini Taylor avant ce roman. J’avoue, j’ai été rapidement tenté par sa couverture, illustrée par Jantine Zandbergen, que je trouve franchement magnifique et qui donnait envie d’en découvrir plus. Si on ajoute à cela un résumé qui s’avérait intrigant, j’ai alors rapidement passé outre le fait qu’il s’agissait plus d’un récit Jeune Adulte et je l’ai rapidement fait entrer dans ma PAL. Bon, après, comme souvent, il m’a fallu du temps pour l’en faire sortir, mais il va rapidement falloir que je fasse quelque-chose concernant ma PAL qui devient de plus en plus incontrôlable.

Le Dieu Oiseau – Aurélie Wellenstein

Résumé : Une île. Dix clans. Tous les dix ans, une compétition détermine quel clan va dominer l’île pour la décennie à venir. Les perdants subiront la tradition du « banquet » : une journée d’orgie où les vainqueurs peuvent réduire en esclavage, tuer, violer, et même dévorer leurs adversaires.
Il y a dix ans, Faolan, fils du chef de clan déchu, a assisté au massacre de sa famille. Sauvé par le fils du chef victorieux, Torok, il est depuis lors son esclave et doit subir ses fantaisies perverses. Sa seule perspective d’avenir est de participer à la compétition de « l’homme-oiseau », afin de renverser l’équilibre des pouvoirs en place et de se venger.
Qui du maître ou de l’esclave va remporter la bataille ? Quel enjeu pour les habitants de l’île ? Quel est le prix à payer pour la victoire ?

 

Edition : Scrinéo

 

Mon Avis : J’ai découvert Aurélie Wellenstein il y a quelques années maintenant principalement avec son roman Le Roi des Fauves, qui m’avait offert un très bon moment de lecture à travers un récit âpre, sombre, efficace et bien porté par des personnages humains et intéressants (ma chronique ici). Depuis, que ce soit avec Les Loups Chantants (chronique ) ou La Mort du Temps (chronique ici), l’autrice a toujours réussi à offrir des récits captivants, plus ou moins percutants et entraînants. C’est donc tout à fait logique que je me sois rapidement laissé tenter par sa dernière publication : Le Dieu Oiseau. A noter la couverture, illustrée par Aurélien Police, que je trouve magnifique et qui reprend clairement l’essence du récit.

Les Dieux Sauvages Tome 2, Le Verrou du Fleuve – Lionel Davoust

Résumé : L’armée démoniaque, mi-chair mi-machine, du dieu Aska est aux portes de Loered, la ville sur laquelle repose la défense et la stabilité du royaume – le Verrou du Fleuve.
Le Verrou doit tenir, ou la Rhovelle est perdue. Mériane, à la tête de maigres renforts, compte bien honorer sa propre prophétie et libérer la ville. Mais quand les hommes se mêlent de contrarier les Dieux, elle en est réduite à limiter les dégâts.
Face au désespoir qui s’installe, elle incarne le seul espoir du peuple, et l’instinct de survie fait taire, pour un temps, les dissensions. Pour autant, les manigances politiques se poursuivent en coulisses, et la guerre commence à peine que certains préparent déjà l’après.
Mais sur la route du Verrou du Fleuve, son mythe s’écrira avant tout dans le sang, la terreur et la peine.

Edition : Critic

 

Mon Avis : Il y a un peu moins d’un an maintenant, je me suis lancé dans le premier tome de ce cycle situant dans (pour moi en tout cas) l’excellente création de l’auteur : Évanégyre. J’avoue, depuis ma découverte de cet univers avec La Volonté du Dragon, j’adore y replonger dedans à travers les différents textes proposés, surtout qu’il a toujours sur apporter une large diversité, aussi bien dans les personnages que dans les intrigues, à son monde le tout sur un éventail temporel assez large ce qui lui permet de brasser différents genres et différents aspects visuels. Cette fois Lionel Davoust c’est lancé dans un gros morceau, puisqu’après les nouvelles et novella, puis un roman il a décidé de prolonger Évanégyre avec un cycle complet qui vient, d’une certaine façon, revisiter le mythe de Jeanne D’Arc. Après un premier tome très réussi, j’avais donc hâte de savoir ce qu’il allait nous proposer dans cette suite. Concernant la couverture, illustrée par Alain Brion, je la trouve très jolie. Je soulignerai par contre un soucis d’édition, en effet de nombreux espaces paraissent avoir été « oublié », ce qui fait que parfois des mots sont collés les uns aux autres, pas assez pour que ce soit bloquant de mon côté, mais assez pour que ça se remarque et se révèle légèrement frustrant.

Coup de Griffe sur le cinéma ! (2)

Seconde édition de ce « Coup de Griffe sur le cinéma » où je continue à vous proposer mes retours sur les différents films que je vais voir au ciné. Je vais essayer de tenir cette rubrique à jour régulièrement, mais on verra bien ma motivation. Je vous propose de découvrir mon avis sur trois films : La Forme de l’Eau, Phantom Thread et Black Panther.

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