L’Archipel du Rêve – Christopher Priest

Résumé : Par-delà le Vortex s’étend l’Archipel du Rêve, une zone de neutralité épargnée par la guerre qui ravage les continents austral et septentrional. On rêve d’y séjourner et, une fois prisonnier de ses langueurs tropicales, on ne peut que succomber à une autre forme de guerre, celle que se livrent les êtres de désir et de pouvoir qui peuplent les différentes îles de cette géographie hors du temps, singulière en diable.

Edition : Denoël Lunes d’Encre (7 nouvelles)
Poche : Folio SF (9 nouvelles)

 

Mon Avis : Cela faisait un petit moment que je ne m’étais pas lancé dans un livre de Christopher Priest. Après vérification sur le blog cela faisait même plus de un an et demi. Il a fallu que je croise l’auteur lors du dernier festival des Imaginales pour me dire que j’avais encore certains de ses livres dans ma PAL, d’autres à acquérir, et qu’il serait intéressant que je les lise. Mon choix s’est donc porté, un peu par hasard, sur L’Archipel du Rêve dont j’ai déjà un peu visité les contrées à travers d’autres écrits de l’auteur. Concernant la couverture, illustrée par Manchu, je la trouve très réussie. Concernant ce livre il s’agit d’un recueil de sept nouvelles (j’ai lu la version Denoël et non Folio SF qui comporte deux nouvelles supplémentaires si je ne me trompe pas) et, pour une fois, je ne vais pas chroniquer chacun des textes, mais plus une chronique plus globale tant je trouve qu’une certaine cohérence ce dégage, même si c’est peut-être moins exhaustif.

Miranda and Caliban – Jacqueline Carey

Résumé : Miranda is a lonely child. For as long as she can remember, she and her father have lived in isolation in the abandoned Moorish palace. There are chickens and goats, and a terrible wailing spirit trapped in a pine tree, but the elusive wild boy who spies on her from the crumbling walls and leaves gifts on their doorstep is the isle’s only other human inhabitant. There are other memories, too: vague, dream-like memories of another time and another place. There are questions that Miranda dare not ask her stern and controlling father, who guards his secrets with zealous care: Who am I? Where did I come from?
The wild boy Caliban is a lonely child, too; an orphan left to fend for himself at an early age, all language lost to him. When Caliban is summoned and bound into captivity by Miranda’s father as part of a grand experiment, he rages against his confinement; and yet he hungers for kindness and love.

Edition : Tor

 

Mon Avis : Pour ceux qui suivent mon blog quasiment depuis le début, vous devez savoir que je suis un grand admirateur des écrits de Jacqueline Carey. J’ai dévoré les deux trilogies qu’elle a écrit sur Kushiel dont j’ai longtemps attendu la publication, en VF, de la troisième trilogie, mais dont je suis maintenant quasiment sûr que Bragelonne ne les sortira jamais. Je les ferai donc entrer prochainement dans ma PAL en VO. En attendant je me suis laissé tenter par ce roman, publié il y a quelques mois maintenant, et qui propose une réécriture de La Tempête de Shakespeare à travers le regard de Miranda et Caliban. J’avoue j’ai toujours un peu peur des réécritures, il faut réussir à créer son histoire, trouver sa propre voix, tout en gardant le matériel de base intact. J’avais donc hâte de voir comment allait s’en sortir l’autrice. A noter aussi la couverture, illustrée par Tran Nguyen, que je trouve très jolie.

Rouille – Floriane Soulas

Résumé : Paris, 1897. Les plus grandes puissances européennes se sont lancées à l’assaut de la Lune et de nouveaux matériaux découverts sur le satellite envahissent peu à peu la Terre. Ces grandes avancées scientifiques révolutionnent l’industrie et la médecine, mais pas pour tout le monde. Et dans les faubourgs, loin de l’hyper-centre protégé par le dôme sous lequel vivent les puissants, le petit peuple de Paris survit tant bien que mal. Violante est une prostituée sans mémoire, ignorant jusqu’à son âge réel. Dans un monde où son désir de vérité passe après celui de ses clients et de ses patrons, la jeune fille tente de retrouver la trace de ses origines perdues. Alors qu’une vague de meurtres particulièrement horribles ensanglante la capitale, Satine, son amie et seul soutien, disparait dans d’étranges circonstances. Violante, elle, se voit offrir une porte de sortie à ce demi-monde violent qui la retient prisonnière, mais décide malgré tout de prendre part aux investigations.

Edition : Scrinéo

 

Mon Avis : J’avoue, honte à moi, je pensais découvrir l’autrice avec ce roman et c’est lorsque j’ai commencé à écrire cette chronique que je me suis rendu compte que j’avais déjà lu une nouvelle d’elle dans l’anthologie Ex-Machina. Comme quoi ma mémoire des noms est toujours aussi mauvaise. Concernant ce roman j’en entends parler depuis quelques mois maintenant, je crois depuis l’annonce de l’autrice de sa publication chez Scrinéo qui m’avait été relayée. Je me suis ainsi retrouvé à suivre de loin les avancées du projet, intéressé par le sujet de ce roman de fantasy Steampunk. Sauf que voilà, malgré la magnifique couverture d’Aurélien Police, je ne savais pas trop si j’allais me laisser tenter, ayant un peu peur de trouver un roman qui annonçait pas mal de bonnes choses, mais qui ne répondait pas obligatoirement à ce que je peux rechercher. Une discussion avec l’autrice lors des dernières Imaginales m’a tout de même convaincu de lui laisser une chance et de me faire mon propre avis.

Le Vivant – Anna Starobinets

Résumé : Dans un futur lointain, les humains sont connectés via des implants à un réseau commun. Ensemble, ils forment un organisme unique, le « Vivant ». La mort n’y existe pas : dès qu’un individu est « mis sur pause », son code génétique renaît dans un nouveau corps. Le nombre d’humains est constant – trois milliards : Le Vivant vacille sur ses bases lorsque l’impensable survient un homme naît. Il est sans code, sans patrimoine, il n’est la réincarnation de personne. On l’appelle Zéro. Placé sous étroite surveillance, il devra trouver des réponses sur son identité dans un monde réputé parfait…

Edition : Mirobole
Poche : Pocket

 

Mon Avis : J’ai découvert les écrits d’Anna Starobinets il y a quelques années maintenant avec ma lecture de son recueil de nouvelles : Je Suis la Reine. Ce livre, composé de six textes, m’avait offert un très bon moment de lecture dans l’ensemble, principalement à travers un fantastique prenant, des histoires percutantes et une ambiance étrange et envoutante (ma chronique ici). J’avais alors décidé de faire entrer d’autres écrits de l’autrice dans ma PAL, mais comme souvent il m’a fallu du temps pour les en sortir. C’est le passage d’Anna Starobinets aux dernières Imaginales qui m’a ainsi rappelé à leur donner une chance et c’est donc comme cela que Le Vivant a terminé entre mes mains. A noter une couverture, comme toujours avec Mirobole, étrange, sobre et qui a un petit je ne sais quoi d’accrocheur.

The Rig – Roger Levy

Résumé : On a desert planet, two boys meet, sparking a friendship that will change human society forever.
On the windswept world of Bleak, a string of murders lead a writer to a story with unbelievable ramifications.
One man survives the vicious attacks, but is left with a morbid fascination with death; the perfect candidate for the perilous job of working on a rig.
Welcome to the System. Here the concept of a god has been abandoned, and a new faith pervades: AfterLife, a social media platform that allows subscribers a chance at resurrection, based on the votes of other users.
So many Lives, forever interlinked, and one structure at the centre of it all: the rig.

Edition : Titan Books

 

Mon Avis : Avant de me lancer dans la lecture de ce roman, j’avoue je ne connaissais rien de l’auteur. Roger Levy est un auteur de Science-Fiction qui écrit peu, avec seulement quatre romans depuis 2001, et que j’ai découvert un peu par hasard avec ce roman The Rig. En fait j’ai été rapidement intrigué par la couverture, illustrée par Julia Lloyd, et que je trouvais franchement superbe. Je me suis alors penché sur la quatrième de couverture que j’ai trouvé très intrigant et j’ai alors, un peu par coïncidence, vu passer une chronique de ce livre qui a terminé de me convaincre. Il a donc rapidement terminé dans ma PAL et j’ai décidé de lui laisser tout aussi rapidement une chance. Si vous comptez le lire en VO, l’anglais utilisé n’est pas obligatoirement le plus facile et, sans dire non plus qu’il est d’une grande complexité loin de là, il demandera un peu d’adaptation surtout que l’auteur joue avec la langue.

Bifrost n°78 – Spécial Ursula K. Le Guin

Edition : Le Bélial’

 

 

 

 

 

Mon Avis : Cela fait un long moment que je n’avais pas sorti un Bifrost de ma PAL, d’ailleurs je vous l’annonce officiellement, j’ai 3 ans de retard dans ma lecture de ce magazine ^^ Je vais donc essayer de remédier à cela en rattrapant doucement mon retard dans les prochains mois. Mais ne brulons pas les étapes et concentrons-nous déjà sur ce numéro 78 consacré à Ursula K. Le Guin. J’avoue ce numéro me tentait bien, car même si j’ai un peu lu de ses écrits de l’autrice il y a plusieurs années, je n’ai jamais continué ma découverte. Rien à voir avec son style ou ses écrits, mais plus par le fait qu’à l’époque j’étais dans une période où je lisais de moins en moins. Je pensais donc profiter de ce numéro pour, pourquoi pas, replonger dans ses univers dont, je suis sûr, j’ai loupé énormément de chose. A noter aussi la couverture, illustrée par Anders Lazaret, que je trouve magnifique. Comme d’habitude je me consacrerai principalement sur les nouvelles présentes dans ce recueil.

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