Résumé : Le Dôme :
Personne n’y entre.
Personne n’en sort.
Edition : Albin Michel
Mon Avis : Après un premier tome, pas complètement mauvais, mais loin d’être excellent je me suis lancé rapidement dans ce second tome, pressé tout de même de savoir qu’elle était la conclusion de ce dôme. Surtout j’espérais tout de même retrouver un peu de l’excellent Stephen King que je lisais pendant mon adolescence. La couverture de ce second tome est dans le même style que le premier et tout aussi sympathique et un peu plus angoissante.
Après un premier tome qui trainait pas mal en longueur et prenait tout son temps je dois dire que ce second tome m’a paru beaucoup plus prenant, plein de rebondissements et de retournements de situations bien amenés par l’auteur, et surtout plus nerveux. Il faut dire aussi que ce tome va nous offrir toutes les conclusions et qu’on se trouve happé par l’histoire, tournant les pages jusqu’à la révélation finale. Un second tome vraiment plus efficace, sans temps mort et captivant que ce que laissait présager le premier Tome.
Alors bien sûr tout n’est pas encore parfait, certaines scènes trainent quand même en longueur, comme l’histoire de cette enveloppe à qui l’auteur fait prendre tout son temps pour arriver entre les mains de la personne adéquate, ou encore cette histoire de « Jour des Familles » qui traine en longueur dans sa préparation, mais au final rien d’aussi conséquent que dans le tome 1 et surtout l’auteur développe d’autres aspects plus prenants et passionnants qui nous font oublier ces quelques longueurs. Je pense principalement aux drogués de la radio ou encore l’accession au pouvoir de Big Jim Rennie qui prend le lecteur aux tripes tant ce type est pourri.
D’ailleurs en parlant des personnages on retrouve avec plaisirs nos héros principaux et l’auteur d’ailleurs s’attardent beaucoup moins sur tous ces personnages secondaires du premier tome qui apportait que peu de choses au final à l’histoire. En recentrant l’histoire sur ces personnages importants et charismatiques, qu’ils soient bon ou mauvais, l’histoire y gagne en fluidité et en nervosité. Tout comme dans le premier tome l’auteur a le don de nous offrir des personnages mauvais jusqu’a la moelle et nous montre que l’Homme abandonné à lui même dans certaines conditions peut sombrer dans l’horreur et la violence. Alors bien sûr certains personnages restent quand même assez stéréotypés mais rien de vraiment dérangeant.
L’auteur s’attarde d’ailleurs sur des axes de réflexions dans son histoire qui, même si elles manquent d’originalité, se révèlent tout de même bien développés et bien amenés. Par exemple l’aspect environnemental du Dôme qui, même si il m’a paru léger, se révèle important et plein de conséquences, comme je l’ai dis plus haut l’Homme qui sombre dans ses plus bas instincts dans certaines situations, ou encore que la vie est une chose importante. Vous allez me dire rien de nouveau sous le soleil, surtout connaissant la bibliographie de King, je vous dirai que c’est vrai, mais qu’elles sont présenté de façon intéressantes.
La plume de l’auteur est toujours aussi simple efficace et visuelle et, même si on ne retrouve pas encore tout a fait ce que faisait la réussite de l’auteur dans ses premiers écrits, je suis tout de même légèrement rassuré par le fait que l’auteur arrive encore à écrire des choses nerveuses et angoissantes; je pense principalement à toute la scène de l’explosion qui est vraiment réussie. Arrive la conclusion qui, pour moi, a manquer en fait d’originalité car déjà traité, de façon, c’est vrai, un peu différente, dans un livre de Jean-Pierre Andrevon; de plus je l’ai trouvé un peu trop rapide et peut être aussi un peu trop facile. Ca ne veut pas dire que la fin est totalement mauvaise, juste qu’elle m’a paru un peu convenu malgré les réflexions qu’il laisse en suspend au bon soin du lecteur.
Au final j’ai passé un bon moment avec ce second tome de Dôme dont, finalement, son plus gros soucis est qu’il n’aurait jamais du être découpé en deux, comme la version originale qui n’est qu’en un tome, mais surtout aurait mérité une coupe franche. Pour moi 400 pages de moins sur l’ensemble de l’oeuvre, qui est de 1200 pages, aurait rendu encore plus prenante et réussie cette histoire.
En Résumé : J’ai passé un très bon moment avec ce second tome qui m’a paru plus nerveux, plus prenants et angoissant que le premier tome. Surtout ce second tome donne moins l’impression de trainer en longueur même si certaines scènes auraient mérité une légère coupe à la relecture selon moi. Les personnages sont toujours aussi captivants, cela malgré certains personnages un peu trop stéréotypés, avec des personnages qui se laissent aller vers leurs plus bas instincts. Le style de l’auteur est toujours simple et efficace mais j’avoue que j’ai trouvé la conclusion un peu convenue et, d’une certaine façon, déjà vue pour moi.
Ma Note : 8/10
Kahlan/ImagIn
J’avais moi aussi été un peu déçue par le dénouement un peu facile après tout ce qui se passe, mais en vrai maître, King a su faire monter la tension pendant toute la dernière partie, à tel point
que je n’arrivais plus à m’en décoller !
Mina
Je crois que j’ai bien fait de le lire en VO car je n’ai pas ressenti les longueurs dont tu parles (^-^) néanmoins, c’est vrai que l’explication n’est pas si originale que cela, on s’en doutait un
peu de la part de Stephen King ^^