Catégorie : Science-Fiction Page 21 of 56

Good Morning, Midnight – Lily Brooks-Dalton

Résumé : Augustin, un brillant astronome, est en mission dans l’Arctique lorsque sa base est évacuée. Alors que les militaires rapatrient ses collègues, il refuse de quitter l’Observatoire. Quel que soit le danger, il veut finir ses jours ici, les yeux dans les étoiles. La rencontre avec une fillette de huit ans change ses plans : il doit reprendre contact avec le monde pour qu’elle soit sauvée. Mais toutes ses tentatives restent sans réponse…
Alors qu’une jeune astronaute, Sully, quitte Jupiter pour regagner la Terre avec son équipage, elle perd tout contact avec Houston. Augustin capte son appel. Au fil des échanges, ils vont se découvrir et se rapprocher, malgré l’immense vide qui les sépare. Ensemble, ils affrontent leurs peurs et leur solitude, réfléchissent sur leurs choix passés et affrontent le futur qui les attend.

Edition : Les Presses de la Cité

 

Mon Avis : J’avoue, concernant ce roman je n’avais rien entendu avant de me le voir proposer lors d’un masse critique Babelio. J’avoue ainsi avoir été tenté par le résumé qui proposait une histoire clairement intrigante et ouverte ainsi qu’une couverture sobre et efficace dans son rendu. J’ai donc décidé de tenter ma chance et j’ai été sélectionné. Je remercie donc Babelio ainsi que les éditions Les Presses de la Cité de m’avoir permis de découvrir ce livre.

Roche-Nuée – Garry Kilworth

Résumé : Sur Roche-Nuée, atoll de corail blanc qui, depuis que la mer s’est retirée, se dresse comme un énorme champignon au milieu d’un désert de sel, les êtres comme moi n’ont pas le droit à l’existence.
Je suis un nain de sexe indéterminé, un indésiré, et ce n’est que par un caprice de mon frère aîné que je n’ai pas été jeté à ma naissance du haut de la falaise. Pour moi, vivre, c’est me faire oublier ; c’est demeurer une Ombre. Que j’attire l’attention d’autrui par une parole ou un regard, et c’est la chute mortelle dans le vide. Mais je comprends le langage de l’eau, du vent, du feu et de la roche. Et lorsque la transgression des tabous qui nous gouvernent déclenchera la colère des éléments, c’est de l’Ombre méprisée à quoi me réduit ma nature que surgira peut-être la lumière.

Edition : Scylla

 

Mon Avis : Aujourd’hui je vous propose une nouvelle chronique des éditions Scylla. En effet après ma lecture passionnante de Il faudrait pour grandir oublier la frontière, je me suis rapidement laissé tenter par ce Roche-Nuée en espérant y retrouver la même qualité.  Déjà concernant le livre, rien à dire, on a là un bel objet avec une couverture illustrée Laurent Rivelaygue que je trouve réussie et qui colle bien au récit. Concernant l’auteur, j’avoue ne jamais avoir rien lu de lui jusque maintenant. Il est aussi à noter que Roche-Nuée a déjà été publiée à la fin des années 80 aux éditions Denoël.

Il Faudrait pour Grandir Oublier la Frontière – Sébastien Juillard

Résumé : Les années 2050 à Gaza. Née sur les cendres des vieilles guerres, la Palestine est une réalité fragile. Mais à Gaza, on est libre.
Keren Natanel, officier israélien en mission détachée pour l’ONU, enseigne les langues dans une école pour femmes de la Bande. Sa trajectoire croisera bientôt celles de trois hommes : Jawad, l’ingénieur cybernéticien, Bassem, le fou de Dieu et Marwan, politique et homme d’affaires. Trois Gazaouis qui partagent avec elle une même question lancinante : Quel futur possible sur cette terre encore blessée, où l’inépuisable colère le dispute à la lassitude et aux illusions identitaires jamais dissipées ?
(source résumé : Babelio)

Edition : Scylla

 

Mon Avis : Fin de l’année 2014 Scylla, librairie parisienne où je tente d’aller me promener régulièrement, se lançait dans un financement participatif pour permettre le lancement de sa maison d’édition. Deux livres étaient ainsi prévus, Roche-Nuée (que je chroniquerai prochainement) et cette novella Il Faudrait pour Grandir Oublier la Frontière. J’ai été rapidement intéressé par les oeuvres proposés et j’ai donc participé au financement. Je trouve la couverture, illustrée par Laurent Rivelaygue, réussie et donnant envie de découvrir ce texte et le livre en lui-même est un très bel objet. Concernant cette novella, elle entre dans la collection 111 111, soit le nombre total de signes que doit contenir ce récit, soit en gros moins de 75 pages.

L’Enchâssement – Ian Watson

Résumé : Il y a cet institut médical anglais qui, discrètement, se livre à des expériences linguistiques extrêmes sur des orphelins coupés du monde… Dans le même temps, au Brésil, dans un coin de jungle amazonienne promise à la submersion par un barrage titanesque, l’ethnologue français Pierre Darriand étudie le langage enchâssé réservé aux mythes du peuple xemahoa, une langue qu’on ne peut comprendre que sous l’emprise d’une drogue sacrée… Ailleurs, au coeur du Névada désertique, Russes et Américains connaissent le vertige d’un premier contact extraterrestre secret avec les Sp’thra, une race engagée dans une quête infinie, mystique, du langage… Avant que tout ne se lie, ne s’enchâsse, donc, avec pour horizon potentiel l’ultime libération, celle des esprits.

Edition : Le Bélial’

 

Mon Avis : L’Enchâssement est un roman qui a initialement été publié en 1973 en VO et 1974 en VF. Il s’agit du premier roman publié de l’auteur, mais aussi celui qui a le plus marqué le milieu et est encore à ce jour considéré par de nombreuses personnes comme un chef-d’oeuvre. Chef-d’oeuvre que je n’avais pas encore découvert pour ma part. Par conséquent, quand les éditions du Bélial’ ont décidé d’offrir une nouvelle publication à ce récit, avec une magnifique couverture illustrée par Manchu, j’ai su rapidement qu’elle terminerait dans ma PAL. A noter aussi que ce livre possède une préface de l’auteur très intéressante malgré son petit air décousu, ainsi qu’une postface sur la linguistique et la SF qui est travaillée et captivante, permettant aussi, si besoin est, de comprendre et approfondir les hypothèses du récit.

Latium, Tome 2 – Romain Lucazeau

Résumé : Dans un futur lointain, l’espèce humaine a succombé à l’Hécatombe. Reste, après l’extinction, un peuple d’immenses nefs stellaires, confrontées à une redoutable invasion extraterrestre.
Plautine fut l’une d’elles. À présent réduite à un corps unique, hantée par de mystérieuses réminiscences, elle accompagne Othon, automate obsédé par sa propre gloire, dans l’Urbs, siège du pouvoir impérial. Mais le complot qu’elle y met au jour dépasse ses pires craintes. Réfugiés à bord du vaisseau géant Transitoria, traqués par leurs ennemis et confrontés à la fronde des hommes-chiens, peuple homérique aussi redoutable que primitif, Plautine et Othon se lancent dans une quête métaphysique dont l’enjeu n’est autre que le retour du Dernier Homme.

Edition : Denoël Lunes d’Encre

 

Mon Avis : Il y a quelques semaines je me suis laissé tenter par le premier tome de ce diptyque, qui proposait un récit de Science-Fiction fortement teinté de philosophie, de tragédie et de réflexion, qui m’avait offert un très bon moment de lecture. Je me suis donc très rapidement lancé dans cette suite avec, j’avoue, de fortes attentes tant le premier tome mettait en avant de nombreux aspects captivants. A noter une couverture, toujours illustrée par Manchu, qui vient s’associer parfaitement avec le premier tome et que je trouve superbe. Par contre, comme souvent avec un tome deux, je risque de spoiler un peu le premier tome.

Les Saisons de L’Indépendance – Martin Lessard

Résumé : Alors que la Ligue des marchands a décidé d’assumer ses aspirations de souveraineté, un conflit avec la Fédération semble inévitable. Toutefois, quand un bataillon d’hommes-miroirs donne l’assaut sur l’Archipel, le choc est brutal pour Ana Concepción DaSalva et les siens. Dix-sept ans. C’est l’âge de la jeune femme lorsque les soldats fédéraux des avant-postes surgissent sur son île. Et c’est par le massacre d’un groupe de miliciens mal armé du village de Fort Isabella que la lutte pour la liberté de la Route s’engage. Au cours des longues heures qui suivront l’hécatombe, les insulaires devront affronter leur nouvelle réalité : la guerre…
Quand le récit tragique d’une famille, celui d’une petite colonie et les quêtes d’émancipation d’une adolescente s’entrelacent, vient alors le temps des Saisons de l’indépendance.

Edition : Ad Astra

 

Mon Avis : J’avoue, avant de me lancer dans ce roman, je ne connaissais rien de l’auteur qui avait pourtant publié en 2011 un autre livre, toujours dans la SF, aux éditions Denoël. Je me suis ainsi laissé tenter pour deux raisons. Premièrement, par le fait que je n’ai jamais été vraiment déçu par un roman publié aux éditions Ad Astra et ensuite par la magnifique couverture, illustrée par Arnaud Boutle, et qui attire le regard. Ajouter à cela un résumé intéressant et une discussion avec l’auteur, je suis donc reparti des dernières Utopiales avec ce livre sous le bras.

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