Catégorie : Fantasy Page 65 of 69

L’Héritier de Kushiel Tome1, Imriel – Jacqueline Carey

Imriel.jpgRésumé :Imriel est le fils adoptif de Phèdre, l’Élue de Kushiel. Enlevé, torturé et réduit en esclavage lorsqu’il n’était qu’un enfant, Imriel est aujourd’hui prince du sang. À la Cour où se trament mille conspirations, nombreux sont ceux qui souhaitent sa mort – de peur qu’il n’ait hérité des dons maléfiques de sa véritable mère, Melisande.
Alors qu’il approche de l’âge d’homme et que s’éveillent en lui des désirs de plus en plus vifs. Imriel en vient à partager leurs craintes et se trouve piégé au coeur d’une trame de meurtres et de manipulations où il devra faire face au plus grand des défis : découvrir sa véritable nature.

Edition : Bragelonne

 

Mon Avis : Comme vous avez dû le remarquer si vous suivez mon blog depuis le début, j’ai eu un énorme coup de coeur pour la trilogie Kushiel et son héroïne phèdre. Je n’allais donc pas manquer de lire la seconde trilogie écrite par Jacqueline Carey. Par contre il va être difficile de parler de ce premier tome sans spoiler la première trilogie, je vous conseille donc de lire la première trilogie. L’action se situe à la suite de la première trilogie; donc même monde, même personnages mais, ici, le personnage principal change ce n’est plus Phèdre mais Imriel son fils adoptif.

Je dois dire que je ne savais pas trop à quoi m’attendre avec ce premier tome de la nouvelle trilogie, passer d’une héroïne féminine à un héros masculin, qui plus est un héros plus « terre à terre » ne portant pas de marque divine comme Phèdre. Et pourtant je n’ai pas été déçu, loin de là, l’auteur s’en sortant à merveille et nous entrainant dans une histoire toujours aussi passionnante.

L’intrigue se concentre, cette fois, sur Imriel, sa personnalité, son évolution et ses buts en effet Imriel n’a pas à vocation à sauver le monde comme pouvait l’être Phèdre, en tout cas dans ce premier tome. Il s’agit juste d’un enfant qui évolue dans un monde qu’il ne comprend pas avec une mère biologique traîtresse à la couronne et dont beaucoup de monde aimerait bien voir disparaître. Pourtant lui ne cherche qu’à vivre sa vie propre sans se soucier de rien. On est donc plus ici dans un voyage initiatique d’un adolescent à la recherche de lui même et de son passage à la vie adulte. Je dois dire que ça marche très bien, on ne s’ennuie pas un seul instant durant les presque 800 pages de ce livre.

Les personnages sont toujours parfaitement bien construits, denses et fascinants qu’on s’attache rapidement à eux, de plus le ton donné par Imriel, narrateur de l’histoire, est tellement juste d’un enfant perdu qui ne cherche juste qu’à s’effacer et à vivre une vie comme tout le monde. Les évolutions de chaque personnage sont toujours aussi intéressantes et surtout logiques par rapport
aux évènements, la preuve vient d’Imriel qui est complètement différent à la fin du tome qu’au début, plus adulte. On ressent juste un petit pincement quand Phèdre apparaît en tant que personnage secondaire.

L’univers est toujours aussi travaillé et profond, principalement lors du choix d’Imriel d’aller à l’Université pour essayer de vivre sa vie loin des complots de la couronne qui nous fait découvrir de nouvelles régions. Toutes les régions, les cultures, les coutumes et les religions sont parfaitement misent en place et réelles ce qui donne un certain exotisme à la lecture du livre.

Concernant l’écriture l’auteur elle est toujours aussi faste, élégante et enivrante par une plume magnifique qui nous emporte dans un voyage dont on a du mal à quitter. L’aspect érotique est toujours présent mais plus diffus je dois dire et toujours sans vulgarité ni voyeurisme gratuit et répondant toujours au précepte « Aime comme tu l’entends ». Alors bien sur quelques longueurs peuvent apparaître au cours de la lecture, mais rien de vraiment dérangeant.

En Résumé : Un premier tome qui part sur des bases solides pour une nouvelle trilogie dans l’univers de Kushiel. Un passage à la vie adulte qui tient bien la route, captivant dans un univers toujours aussi faste et accrocheur avec des personnages attachants et denses qu’on a du mal à laisser une fois la dernière page tournée.

 

Ma Note : 9/10

 

 

Romans associés :  Trilogie de Kushiel :     Tome1              Tome2              Tome3

Les Cavaliers Dragon tome1, Miséricorde – Jaida Jones & Danielle Bennett

misericordeRésumé : Grâce à l’escadrille Draco, le Vosltov est sur le point de remporter la guerre séculaire qu’il mène contre le Ke-Han voisin. Les vauriens indisciplinés qui pilotent les dragons mécaniques fonctionnant à la magie sont l’arme absolue du Volstov. Mais l’un d’entre eux se retrouve au centre d’un scandale susceptible de faire changer la victoire de camp. Pour neutraliser cette menace et sauver le royaume, quatre héros fort différents doivent s’unir : un magicien en exil, un naïf provincial, un jeune étudiant, et l’imprévisible pilote virtuose qui chevauche le plus redoutable dragon de la cité : Miséricorde. Mais à la veille de la grande bataille, ces quatre braves feront face à un péril susceptible de faire hésiter les plus formidables guerriers, faiblir les plus puissants magiciens, et associer dans une même quête quatre personnages si disparates.

Edition: Eclipse

 

Mon Avis : Je dois dire que j’ai longtemps été intrigué par ce roman dont je trouve la couverture, réalisée par Kekai Kotaki et dont on peut retrouver le making of ici, tout simplement sublime. En plus je dois dire que le principe de dragon métallique me tentait bien, donc quand Livraddcit a proposé un partenariat pour ce livre je me suis donc proposé et c’est avec plaisir que j’ai été sélectionné. Je tiens donc à remercier en premier lieu Livraddict et les éditions Eclipse pour me faire partager ce roman. Je tenais aussi à mettre en avant l’inutilité de la carte, je suis pas un adepte des cartes mais quand il y en à une autant s’en servir, mais ici la carte est tellement peu précise qu’elle ne sert pas.

Je dois dire que j’ai été un peu surpris par ce livre, après la lecture du résumé je m’attendais à de la fantasy très porté sur l’action et sur la guerre avec des dragons métalliques dans la mêlée, et pourtant le roman est beaucoup plus complexe qu’on ne pourrait le croire. En effet l’histoire est bien plus qu’une guerre entre deux peuples, les auteurs se basant sur quatre personnages différents petmet d’offrir un panel de point de vue intéressant et surtout une plongée dans des personnages complexes.

Mais voilà malgré tout ça je dois dire que l’intrigue en elle-même est lente à se mettre en place, en effet on commence a réellement parler de la conspiration qu’après plus de 200 pages, les pages précédentes servant principalement à mettre les bases des relations entre les différents protagonistes. De plus l’intrigue, même si elle est plus complexe que ce à quoi je m’attendais, reste tout de même très classique d’un point de vue Fantasy et à du mal a réellement s’élever sans être mauvaise.

Seules thématiques originales ces fameux dragons métalliques ainsi que l’homosexualité masculine qui apportent une certaine fraicheur à l’histoire, même si on aurait aimé voir encore plus ces dragons. Autre petits reproches une grande partie de l’action finale ne concernant pas les protagonistes, ou des fois par choix des auteurs, une partie des faits d’armes de la guerre se trouve hors-champ, comme si elles voulaient se consacrer pleinement aux relations des personnages en mettant un peu l’intrigue de côté.

Les personnages, justement, sont la grande force de ce livre, parfaitement travaillés et mis en places et d’une grande complexité je dois dire qu’il y a facilité à s’attacher à eux et à les comprendre. Je regrette, par contre, le peu de point de vue féminin (un comble quand on sait que les deux auteurs sont des femmes ^^) qui aurait pu contrebalancer le point de vue fortement machiste du héros Rook, mais aussi certaines réactions plus que caricaturales et surtout parfois répétitives.

Concernant la plume des auteurs je dois dire que c’est joliment écrit avec une certaine prétention dans la narration rendant la lecture fluide et intéressante et surtout on ressent l’enthousiasme et l’intelligence que les auteurs ont voulu nous faire partager. L’univers mis en place ainsi que sa mythologie est intéressante, complexe et dense mais voilà le fait que le roman soit éclaté entre quatre protagonistes à la première personne fait qu’on n’en voit que des brides ce qui frustre un peu le lecteur surtout qu’il y a de quoi faire que ce soit sur la géographie, la magie ou encore l’architecture. Je ne comprends pas pourquoi les auteurs n’ont pas utilisés leurs héros pour décrire un peu ce qu’ils aperçoivent.

Je dois dire qu’au final j’ai trouvé la lecture sympathique même si on est loin des grands livres de Fantasy, mais voilà l’écriture rempli d’enthousiasme et surtout le potentiel important qui, selon moi, apparaît à la lecture me donnent envie de lire le second tome. De plus il faut savoir que ce livre est le premier roman de deux jeunes auteurs d’une vingtaine d’années à peine.

En Résumé : Un livre sympathique avec des personnages intéressants, denses, une écriture qu’on sent enthousiaste et dynamique et surtout intelligente. Alors bien sur le livre est loin d’être parfait, des défauts y apparaissent mais l’univers est tellement riche et ambitieux que je pense que ce roman mérite une chance. Je lirai donc le second tome avec plaisir.

 

Ma Note : 7/10

Le Langage des Pierres Tome1, Le Dit du Sang – Pamela Freeman

le dit du sangRésumé : Voilà mille ans, le peuple d’Acton conquit dans le sang les Onze Domaines, dont il tua ou chassa les habitants légitimes. Ceux qui ne périrent pas survécurent péniblement sur les routes, livrés à la faim, au froid et à la haine des occupants. On appela ces infortunés les Voyageurs.

Aujourd’hui, les Domaines sont gouvernés d’une main de fer par les Seigneurs de Guerre d’Acton. Certaines choses échappent cependant à leur contrôle et menacent leur autorité : les esprits, la magie des éléments, des forces qui dépassent l’entendement… et parfois des êtres humains, lointains descendants des Voyageurs. Comme Ronce, cette jeune fille qui doit fuir les siens pour un crime qu’elle n’a pas commis ; comme Frêne, un apprenti garde du corps contraint de tuer pour le compte d’un employeur tyrannique ; comme Epervier, le noir enchanteur qui a juré vengeance pour son peuple.

Jamais les pierres n’auraient pu prédire qu’un lien puissant unirait un jour leurs trois destins. Un lien de sang venu du fond des âges…

Edition : Pygmalion Fantasy

Poche : J’ai Lu

 

Mon Avis : Je dois dire que j’ai longtemps refusé d’acheter des livres sortant de chez Pygmalion, surtout principalement après le massacre par découpage de l’assassin royal ou les deux cycles de six tomes en VO se sont retrouvés en treize tomes grâce à Pygmalion. Ou comment se faire de l’argent facile. Mais voilà la maison d’édition à l’air de faire son mea culpa en proposant de nouveaux auteurs et je dois dire que ce livre me tentait bien. Après vérification pas de découpage en vue, je me suis donc laissé tenter. Je dois dire que je trouve la couverture sympathique et qui reflète plutôt bien une des héroïne du livre.

On suit ici le destin de trois protagonistes, Ronce tout d’abord jeune fille sauvage qui vit dans un petit village, un jour elle doit fuir les siens car, pour se sauver elle même, elle a été obligé de tuer un des sbires du seigneur locale. Frêne en apprentissage pour devenir protecteur mais qui a du mal à tuer et ensuite Epervier, enchanteur qui cherche à se venger d’une tragédie. Ses trois protagonistes sont des traits des Voyageurs, peuple haï et conquis par Acton il y a des siècles. Et si ces trois destins étaient liés.

L’auteur reprend ici un sujet et une intrigue assez classique dans la fantasy, celui des Voyageurs, des vagabonds, peuple conquis et rejeté qui n’a eu d’autres choix que de parcourir les routes, mais voilà l’auteur s’en sort brillamment tout en posant son histoire sur l’Homme, son quotidien, ses souffrances et ses émotions. Car une des particularités et une des grandes forces du livre est le système de narration de ce livre, l’auteur offrant la parole aux personnages secondaires, intercalant entre chaques chapitre centrés sur un des héros des petit chapitres de quelques pages
intitulés « Le dit de …. » développant un des personnages secondaire qu’on aperçu. Des témoignages passionnants emplis souvent de tristesse et de souffrance de ce peuple haï des autres.

Justement les personnages que ce soit les personnages principaux ou secondaire ils paraissent tout terriblement humain et réel et surtout terriblement attachant, même si Ronce mer paraît un peu
en dessous des deux autres principalement a cause de l’envie de l’auteur de nous faire partager ce que je pense être une passion et un amour pour les chevaux. Pas que ce soit grandement dérangeant, juste que par moment on s’accroche plus a la bête qu’à Ronce elle même qui passe un peu au second plan.

L’écriture de l’auteur est efficace, simple est agréable à lire prônant un récit calme limite intimiste avec les personnages, ici peu d’action ou de combats. Mais une des choses intéressante de ce livre est l’univers et principalement dans sa culture et son mysticisme que ces soit les divinatrices qui lisent l’avenir dans les pierres ou les dieux qui accompagnent nos héros, ou encore cette idée de faire revenir les morts sous forme de fantôme trois jours après leurs morts. Toutes ces idées m’ont paru très originales et sortent vraiment du lot. Puis le rythme s’accélère doucement dans les dernière pages jusqu’à la rencontre de nos héros, en attendant la suite qu’on espère haletante.

En résumé : Un premier roman introductif qui malgré une intrigue, somme toute classique, développe un univers et un mysticisme original et bien trouvé, des personnages intéressants et attachants et surtout un système de narration passionnant permettant de découvrir un peu mieux les personnages secondaires, leurs histoires et ce qui les a être tels qu’ils sont. Un joli premier tome qui appelle à lire le second.

 

Ma Note : 8,5/10

Le Don, L’Ultime Héritage – Patrick O’Leary

le-don.jpgRésumé : Dans un monde où l’art de raconter a presque remplacé celui de la magie, un Conteur monte à bord d’un bateau et, comme il est de coutume, doit payer son voyage par son art. Il s’y applique donc, cependant que des monstres rôdent dans la mer…
… et va narrer à l’équipage deux tragiques histoires, qui peut-être n’en forment qu’une.

Celle d’un jeune souverain nommé Simon, tombé dans la mélancolie après être devenu sourd, et celle de Tim, un fils de bûcheron qui a perdu toute sa famille. Tous deux vont mener la même quête, retrouver et détruire le Portier de la Nuit, le vil sorcier à la source de leurs malheurs respectifs qui, bien des années auparavant, a libéré sur cette terre un antique mal. Une affection terrible ne touchant que les femmes, que Tim et Simon devront circonscrire pour défaire les plans abjects de leur ennemi commun.

Edition : Mnémos

 

Mon Avis : Premières chose qui m’a fais me pencher sur ce livre c’est la magnifique illustration de couverture réalisée par Alain Brion.Je dois dire que je la trouve sublime et le quatrième de couverture faisant la part belle aux conteurs et leurs histoires ont fini de me séduire. J’apprécie toujours de lire des livres de fantasy dans la tradition des contes. Il est a noté que ce texte à été publié dans sa version originale en 1998 et nommé au World Fantasy Award de cette même année.

On suit ici l’histoire d’un conteur qui voyage sur un bateau et pour payer sa traversée doit conter des histoires. Mais cette nuit là est bien différente, une femme morte a été retrouvée dans les filets de pêche du bateau et des monstres rodent autour du bateau. Le conteur décide donc de conter deux histoire aux matelots celle du roi Simon devenu sourd et qui va devenir fou et celle de Tim, fils de bûcheron, qui a perdu toute sa famille.

Je dois dire que je me suis laissé emporter par le conte tissé par Patrick O’Leary imbriquant l’histoire dans l’histoire, dans l’histoire tel des poupées russes s’emboîtant les unes dans les autres plus on évolue dans notre lecture. Alors bien sur qui dit histoires multiples, dit concentration accrue. Il ne vaut mieux pas lire ce livre de façon distraite sous peine d’en perdre légèrement le fil, l’auteur passant facilement de l’un des histoire à l’autre à chaque chapitre mais aussi entre les chapitres.

La force de ce roman est le style de l’auteur qui est de toute beauté, maîtrisant parfaitement les ficelles du conte alternant phases d’actions, phase de conte, de conte dans le conte et de temps mort pour notre plus grand plaisir et sans jamais nous ennuyer ou nous perdre au passage. L’univers crée par l’auteur est pourtant d’un classique et d’une simplicité flagrante mais pourtant on se laisse emporter avec une facilité déconcertante sous la plume de l’auteur. Il est parfaitement maîtrisé, magique et rempli de petites histoires et de légendes qu’on découvre au fil des pages et surtout il parait tellement vrai.

Les personnages imaginés par l’auteur sont d’une grande richesse et d’une grande profondeur remplie de poésie et de mystères nous narrant un conte ravissant tout en rendant hommage aux contes en général. On s’attache rapidement à eux et pourtant l’auteur ne se complait pas dans des descriptions fleuves, mais voilà on sent que chaque phrases à son importance et dévoile un peu du mystère qui nous est raconté et on se laisse entraîner. De plus ce conte initiatique de nos héros se finit dans une conclusion vraiment haletante et passionnante.

Mais voilà j’aurai quelques petits reproches à faire, l’auteur utilise le conte initiatique pour lancer son histoire sans jamais le dépasser, il reste assez classique dans son déroulement. De plus je trouve que les éditions Mnemos ont un peu fait le travail trop vite, deux ou trois passages m’ont paru mal traduits, j’ai détecté quelques coquilles apparentes et parfois la mise en page m’a paru curieux.

En Résumé : Un conte plus qu’un récit empli de poésie et de magie offrant un hommage à tous les contes nous fait vibrer et rêver grâce à des personnages passionnants, riches en émotions et attachants et malgré une intrigue peut être un peu trop classique par moment. Dommage que le travail fait par les éditions Mnémos ne soit pas parfait. A réserver à tous les fans de contes classiques et à ceux qui voudraient les découvrir.

 

Ma Note : 8/10

Druide – Olivier Peru

druideRésumé : 1123 après le Pacte. Au Nord vivent les hommes du froid et de l’acier, au Sud errent les tribus nomades et au centre du monde règnent les druides. Leur immense forêt millénaire est un royaume d’ombres et de mystères. Nul ne le pénètre et tous le respectent au nom du Pacte ancien. Les druides, seigneurs de la forêt, aident et conseillent les hommes avec sagesse depuis la nuit des temps. Mais un crime impensable va bouleverser cet équilibre : dans la plus imprenable citadelle du Nord, quarante-neuf soldats sont sauvagement assassinés sans que personne ne les entende seulement crier. Certains voient là l’œuvre monstrueuse d’un mal ancien, d’autres usent du drame comme d’un prétexte pour relancer le conflit qui oppose les deux principales familles régnantes. Un druide, Obrigan, a pour mission de retrouver les assassins avant qu’une nouvelle guerre n’éclate. Mais pour la première fois, Obrigan se sent impuissant face à l’énigme sanglante qu’il doit élucider… Chaque nouvel indice soulève des questions auxquelles même les druides n’ont pas de réponses. Une seule chose lui apparaît certaine : la mort de ces quarante-neuf innocents est liée aux secrets les plus noirs de la forêt…

Edition : Eclipse

 

Mon Avis : Je découvre ici les toutes jeunes éditions Eclipse dont les premiers ouvrages sont sortis il y a seulement quelques mois. Je dois dire que j’ai énormément entendu parler de Druide et toujours en bien, il me tardait donc de me lancer dans la lecture de ce livre. Je trouve que la couverture, réalisée par l’auteur lui-même, est franchement superbe et met en avant le livre. De plus une magnifique carte en couleur ainsi qu’un marque page détachable viennent compléter le magnifique package du livre. Un très bel objet. Vous pouvez retrouver les différentes étapes de la création de la couverture sur le blog de l’éditeur ici.

On suit ici les aventures de Obrigan, druide respecté, qui est envoyé à Wishneight pour enquêter sur le mystérieux massacre de 49 soldats dans une forteresse pourtant impénétrable. Obrigan va se faire accompagner de ses deux disciples. Mais voilà le royaume du Sonrygar va accuser le royaume du Rahimir d’être les coupables, une guerre est sur le point d’éclater et Obrigan doit élucider au plus vite cette affaire.

Je dois dire que dans les première lignes le roman possède un air du Nom De La Rose, on envoie un druide avec ses apprentis enquêter sur des meurtres mystérieux sur fond de dissension entre deus forces, ici le Sonrygar et le Rahimir. Et pourtant la comparaison s’arrête là, on est loin du huit-clos de l’abbaye dans le livre de Eco. Druide est un livre dense à l’intrigue travaillée et maîtrisée ainsi qu’une fantasy épique et j’ai passé un très bon moment avec ce livre.

La première chose qui frappe au fur e à mesure de la lecture c’est l’univers mis en place par l’auteur. On sent que l’auteur s’est investi et énormément appliqué a créer son monde dans les moindre détails. Que ce soit dans les différents paysages ou dans les petites légendes qui apparaissent ici ou là on sent que ce monde est vivant et on se dirait presque, qu’en fermant le livre ce monde continue à vivre. On sent aussi très vite une attirance de l’auteur pour la Forêt que ce soit dans les descriptions magnifiques et mystérieuses de ce lieu mais aussi dans la terreur que peuvent recéler ses zones d’ombres.

Les personnages, malgré leur clacissime dans le genre, sont parfaitement décrits et mis en place, ils sont profonds et attachants et comme pour son univers l’auteur, à travers des phrases travaillées met en place des personnages complexes loin de tous manichéisme. Juste par certains moments, a force de développement, on devine ce qui va se passer, mais rien de bien dérangeant dans la lecture dont on a du mal à lâcher. De plus nous annoncer à l’avance ce que va faire les personnages peut par moment dérouter et enlever la magie de l’instant. Nous apprendre qu’une personnage va en trahir un autre une dizaine de pages plus tôt enlève toute surprise à la trahison.

L’intrigue est dense, sombre et travaillée on a du mal a discerner le vrai du faux et à trouver les coupables. Si vous êtes réceptif et que vous n’aimez pas descriptions de meurtres sordides, certains passages du livre pourraient vous heurter, sinon à part ça les machinations de l’auteur nous entraîne au plus profond d’un secret sombre jusqu’au final qui m’a surprise et époustouflé ne l’ayant pas vu venir malgré tous les indices qui étaient présents.

L’écriture de l’auteur est fluide, magnifique et dense comme je l’ai dis il arrive à nous faire partager à travers ses mots des paysages somptueux et des personnages au charismes imposants. Je reprocherai juste, par certain moment, l’utilisation de trop d’adverbes ce qui a une légère tendance à alourdir le récit. Pas que ce soit dérangeant mais, par moment, on se dit que l’auteur en fait un peu trop.

En Résumé : On trouve ici un excellent livre de fantasy nous entraînant dans une machination et des secrets sombres et passionnants dans un univers d’une densité incroyable avec des personnages charismatiques et attachants. Certains faits un peu trop prévisibles ainsi que certaines lourdeurs dans l’écriture apparaissent ici ou là mais pas de quoi vraiment être dérangeant.

 

Ma Note : 9/10

Les Dragons De La Cité Rouge – Erik Wietzel

les-dragons-de-la-cite-rouge.jpgRésumé : Le prince héritier de Redfelt a été enlevé. La rançon ? Une épée magique, jusque-là conservée dans les profondeurs de la citadelle. Sa lame retiendrait prisonnières les âmes des dragons qui ont failli réduire Redfelt en poussière trois siècles plus tôt.
Mais les émissaires royaux ont disparu, ainsi que la rançon. La reine Éline se tourne alors vers Alec Deraan, un chasseur de primes. Ils furent amants à l’époque où il était un officier de la couronne promis à un brillant avenir. Aujourd’hui, c’est un loup solitaire dont le seul ami est un dragon. Car Alec cache un secret : il est possédé par une démone aussi séduisante que dangereuse, un succube qui lui prête main forte en échange de l’exclusivité de ses faveurs.
Troublé par ses retrouvailles avec une souveraine qu’il lui est interdit d’aimer, Alec accepte la quête à contrecœur et s’envole vers des contrées lointaines. Le temps presse : les dragons de l’épée pourraient se réveiller et achever la destruction interrompue il y a trois cents ans.

Edition : Bragelonne

 

Mon Avis : J’ai découvert ce livre, ainsi que son auteur lors d’une dédicace. Après avoir discuté avec l’auteur m’annonçant une aventure pleine de rebondissement et de séduction maléfique le tout en un seul tome et non un cycle, je me suis donc laissé tenter (Il faut dire que je suis faible il suffit qu’on me dise qu’un livre est bon pour que je souhaite me faire mon propre avis). Puis je dois dire que j’aime bien la couverture, peut être un peu trop chargée mais accrocheuse. Me voilà donc avec ce livre dédicacé sous le bras.

On suit donc ici les aventure d’Alec Deraan, chasseur de primes qui est appelée par son ancienne amante la reine Eline qui a besoin de lui pour retrouver son fils disparu. Les ravisseurs demandent en échange de l’enfant une ancienne épée magique. Alec va accepter cette mission à contre coeur, ravivant beaucoup de souvenirs enfouis car Alec est maudit et retrouver son ancienne compagne rouvre certaines blessures. Commence alors une course poursuite pour sauver l’héritier mais aussi le royaume de Redfet.

Ne vous attendez pas à une grande intrigue ou à une histoire originale, dans ce livre le synopsis ne révolutionnera pas le genre de la Fantasy. Une course poursuite à la recherche d’un héritier, une épée magique, des dragons, des démons. Mais voilà l’auteur maîtrise plutôt bien ses bases et rend son récit haletant en réussissant à maintenir le suspense jusqu’au bout de son histoire. Je dois dire qu’on ne s’ennuie pas à travers tous ces rebondissements et ces combats et l’intrigue tient plutôt bien la route.

Concernant les personnage je dois dire que je suis plutôt mitigé, même si ils sont plutôt plaisants certains manquent cruellement de profondeur et paraissent fades comme par exemple la reine Eline. Par contre Alec, lui, à plusieurs facettes que ce soit le héros déchu au passé tourmenté, sa relations avec Shen Shey la démone et son amitié avec le dragon lui offre une certaine profondeur et le rend attachant. Je trouve dommage, par contre, toutes les questions laissées en suspense concernant Shen Shey, personnage clé du livre, à moins que l’auteur compte écrire un livre sur l’histoire de la succube.

Je dois dire que la plume de l’auteur est efficace, nerveuse et animée rendant les scènes d’actions et de combats vivantes et palpitantes. On pourra regretter certaines facilités comme l’appel fréquent à la succube pour le sortir du mauvais pas, quelques temps morts ou encore un universque je l’ai trouvé légèrement superficiel manquant réellement de profondeur culturelle, pourtant le héros traverse plusieurs régions différentes lors de son périple.

En Résumé : Une lecture sympathique, qui sans être grandiose ni innovante fait passer un moment plaisant mais qui aurait mérité d’être plus travaillée. Une histoire trop classique dans la fantasy mais ce qu’on perd dans l’histoire on le gagne dans l’action et la vivacité. Un livre qui pourra plaire a ceux qui cherchent un livre nerveux, avec des personnages plutôt attachants pour se détendre. Ceux qui cherchent de la fantasy plus poussée, passez votre chemin.

 

Ma Note : 6,5/10

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