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La Trilogie Loredan Tome3, La Forge des Epreuves – K.J. Parker

forge epreuveRésumé : Bardas Loredan est enfin un héros !
Après plusieurs années passées dans les sapes obscures aux portes d’Ap’Escatoy, Bardas triomphe des murailles réputées  infranchissables de la cité.
Et il obtient comme récompense… un poste administratif dans un coin perdu de l’Empire. dans cette forge des épreuves, il regarde les armures subir des tests jusqu’à leur destruction totale.
Passionnant !… Mais la chute d’Ap’Escatoy est une aubaine inespérée pour l’expansion de l’Empire vers les territoires des hommes des plaines.
Et Bardas est la personne que le roi Temrai craint plus que tout au monde. Apparemment, rien ne peut tenir Bardas éloigné de l’arène sanglante de la guerre, de la politique… et de la famille

Edition : Bragelonne

Poche : Folio SF

 

Mon Avis : Après avoir chroniqué le premier tome, Les couleurs de L’Acier, ici, et le second tome, Le Ventre de L’Arc, , voici ma chronique sur le troisième et dernier tome de cette trilogie écrite par K.J. Parker. Les deux premiers tomes furent pour moi une bouffée rafraîchissante dans la fantasy actuelle, portée par des personnages vraiment humains et une écriture mordante et j’espérais retrouver cela dans la conclusion de la trilogie. La couverture, réalisée par Didier Graffet, est dans la même veine que les deux premier offrant ainsi des couverture vraiment originales je trouve.

La guerre est de nouveau présente dans la vie de Baredas qui est engagé dans l’armée de l’Empire et vient d’obtenir un poste important après une grande victoire. Mais voilà qu’un vieil ennemi va apparaître, le roi Temrai qui avait fait tomber la cité de Périmadeia. La guerre est toujours aussi présente dans ce tome-ci, comme dans les deux précédents, pour notre plus grand plaisir, l’auteur continuant à nous manipuler et a distiller ces informations avec une maîtrise certaine nous entraînant dans des sombres machinations. On se laisse emporter de nouveau dans l’histoire comme pour les deux premiers tomes malgré un petit air de déjà vu finalement.

Les personnages sont toujours aussi denses, humains et attachants, on retrouve avec plaisir certains des héros du tome un et de nouveaux protagonistes apparaissent toujours aussi complexes. Les héros sont toujours emportés par les évènements mais voilà dans ce tome j’avais l’impression qu’ils étaient plus spectateurs, qu’acteurs de leurs vies. Comme s’ils étaient tous résignés à subir sans jamais se plaindre ou agir. Par moment je trouvais ça dommage.

L’univers construit par l’auteur est toujours aussi solide et intéressant où l’auteur continue à nous dévoiler des aspects très techniques sur la fabrication des armes et le fonctionnement d’une forge. La magie présente dans les deux premiers volumes appelée Principe est toujours aussi intéressante mais je trouve mal exploité dans ce tome et certaines des réponses fournies par l’auteur me paraissent légèrement décevante. Pas de quoi être vraiment dérangeant mais je trouve ça dommage.

La plume de l’auteur est toujours aussi caractéristique, travaillée et denses nous offrant toujours des moments mordants, caustiques. La conclusion est intéressante et offre un maximum de réponses en laissant certains points libres à l’imagination du lecteur. Mais voilà ce troisième tome malgré toutes les qualités annoncé tel que la noirceur, le cynisme et le coté humain des personnages est un cran en dessous des deux premiers, comme si l’auteur avait eue peur d’aller au bout de son idée première.

En Résumé : Ce troisième tome clôt plutôt bien cette trilogie qui offre un certain renouveau à la fantasy, porté par une intrigue classique de l’histoire mais bien maîtrisée et portée, des personnages toujours aussi humains et entraînés par les évènements, le tout porté par une écriture toujours aussi cynique. Mais voilà, pour ce troisième tome, la magie est mal exploitée et je trouve que ce tome est un ton en-dessous des deux premiers.

 

Ma Note : 8/10

La Trilogie Loredan Tome2, Le Ventre de L’Arc – K.J. Parker

le-ventre-de-l-arc.jpgRésumé : Une nuit de sang et de trahison a suffit pour que la fameuse Cité Triple de Perimadeia tombe aux mains des hordes barbares. L’homme qui mena les forces de défense, Bardas Loredan a fuit jusqu’à l’île de Scona. La-bas, mettant de coté la violence qui a marqué sa vie, il s’établit paisiblement comme artisan, fabricant d’arcs.
Mais Scona est aussi la maison du frère et de la sœur de Bardas, et le moins que l’on puisse dire, c’est que la famille Loredan ne partage pas des souvenirs d’enfance très joyeux. Il suffit de peu pour que Bardas soit à nouveau aux prises avec un monde aux complots impitoyables et aux rivalités sanguinaires. Mais il semblerait que ce soit un monde dans lequel Bardas excelle, et ce qu’il a appris à propos de la nature des arcs pourrait bien changer sa vie – et celle de sa famille – pour toujours.

Edition : Bragelonne

Poche : Folio SF

 

Mon Avis : Après avoir lu, apprécié et chroniqué le tome 1 de la trilogie Loredan ici, je vais maintenant parler de ce second tome. Comme j’ai dis je trouve que l’auteur, K.J. Parker apporte une vague d’originalité et de fraîcheur dans la fantasy et j’espère pouvoir retrouver cela avec ce second tome. La couverture, toujours réalisée par Didier Graffet, est dans la continuité du tome un et je la trouve toujours aussi réussie.

Périmadeia est tombée à la fin du tome un et Baredas a décidé de vivre reclus sur l’île de Scona. Mais un jour cette île va se faire attaquer et Baredas va de nouveau se faire entraîner dans une guerre; une guerre sur fond de finances et d’argent. L’intrigue paraît aussi fine que le tome un mais ce n’est pas sur l’intrigue que l’auteur joue mais sur tout ce qu’il y a autour que ce soit les connections entre les protagonistes, leurs profondeurs mais aussi le style de l’auteur. On ne s’ennuie jamais au fil des pages se laissant promener et manipuler par l’auteur avec une facilité déconcertante et un plaisir certain pour le lecteur. L’auteur fournit les informations et révélations au compte-goutte

Les personnages sont toujours aussi humains, denses et attachants et l’auteur accentue leurs relations tout en y ajoutant de nouveaux protagonistes pour notre plus grand plaisir. Les personnages sont loin d’être bons ou mauvais, ils ont leurs noirceurs et leurs éclats et sont le plus souvent entraînés par les évènements. Il est difficile de ne pas les comprendre que ce soit dans leurs choix bons ou mauvais ils sont tous d’une certaine façon justifiés. C’est la grande force du livre, ces personnages ainsi que leurs interactions.

L’univers se développe dans ce tome même si il reste assez classique dans sa description. Ici la guerre est portée par des banques et non pas par l’armée et j’ai trouvé l’idée ironique mais vraiment intéressante. La magie est énormément mise en avant dans ce tome et on en apprend énormément sur ces effets et ces conséquences mais tout en restant encore un mystère. On la découvre pas à pas avec les héros au fil de la lecture. A noter que l’auteur continue ces descriptions sur la fabrication d’armes ou l’utilisations de certains outils; soit on accroche et ça renforce l’univers du livre soit on décroche.

La plume de l’auteur est toujours aussi captivante et mordante mélange d’humour noir et de cynisme. Elle dépeint l’univers et les personnages avec une grande précision. De plus elle change régulièrement les points de vue et oblige le lecteur avec des bribes d’information à reconstituer le laps de temps qui c’est écoulé entre chaque moment où on croise le personnage. C’est aussi l’une des grades réussites du livre. Puis arrive le final qui m’a scotché t retourné sans vouloir le dévoiler je dois dire que je m’y attendais pas. Un final très sombre.

En Résumé : Un second tome qui tient toutes ces promesses, toujours aussi passionnant avec une intrigue maîtrisée distillant ces rebondissements au compte goutte et surtout un aspect humain toujours aussi soigné et captivant le tout porté par une écriture caustique et mordante. L’auteur continue de nous offrir des descriptions sur la fabrication d’armes ou l’utilisation d’objets ce qui pourrait rebuter certains lecteurs.

 

Ma Note : 9/10

La Trilogie Loredan Tome1, Les Couleurs de L’acier – K.J. Parker

les couleurs de l'acierRésumé : Perimadeia : la célèbre Triple Cité, capitale commerciale du monde connu. Derrière ses murs que l’on prétend imprenables, tout est disponible. Y compris les informations qui permettront à ses ennemis de préparer le plus grand siège de tous les temps.
L’homme qui se voit confier sa défense est Bardas Loredan, un avocat dont les plaidoiries se font à la pointe du fleuret, fatigué de son boulot et du monde en général. Car Loredan est l’un des survivants du groupe de soldats mythique qui a harcelé les tribus des plaines durant des années pour les empêcher d’attaquer la cité. Jusqu’à maintenant…
Mais Loredan a ses propres soucis. Dans une ville où les procès se jouent en duels, on se fait facilement des ennemis. Et en gagnant sa dernière affaire en date, il se retrouve sous le coup d’une malédiction… c’est pas comme s’il avait franchement besoin de ça.

Edition : Bragelonne

Poche : Folio SF

 

Mon Avis : Voilà une trilogie que je souhaite faire découvrir à travers ce blog depuis un petit moment. K.J. Parker, selon moi,  faisant parti de ces auteurs rafraîchissante qui viennent apporter un oeil nouveau et original sur la fantasy. En tout cas la couverture, réalisée par Didier Graffet, et vraiment sublime je trouve et met bien en valeur ce livre.

Baredas Loredan ancien vétéran de l’armée est aujourd’hui avocat, il est usé, fatigué mais voilà, le peuple des plaines à décidé d’attaquer Perimedia que l’on prétend imprenable, et c’est à lui qu’on remet l’organisation des défenses de la ville. De plus une jeune fille décide de lui lancer une malédiction. L’intrigue est réellement passionnante on se retrouve emporté dans cette histoire remplie de rebondissements, de trahisons et de mystères. L’auteur tient  parfaitement bien son intrigue et il est bien malaisé de savoir ce qui va arriver à l’avance. Le lecteur à l’impression de se faire manipuler par l’auteur avec un certain plaisir et on se retrouve obligé de tourner les pages avec impatience et envie.

L’univers mis en place par l’auteur est cohérent, magnifique et qui même si donne l’impression de ressembler à un monde de fantasy féodal classique comporte pas mal d’originalité. La magie par exemple, appelée Principe, qui n’en est pas vraiment une selon le patriarche qui l’enseigne mais plus une philosophie. Mais voilà le Principe est à peine connu et maîtrisée malgré des années d’études et on va se rendre compte que cette philosophie peut changer la vie des gens. De plus j’ai trouvé intéressante et originale cette idée d’avocat duelliste, réglant les affaire à coup d’épée durant la séance du tribunal. De plus les descriptions de cet univers sont vraiment attrayante.

La grande force des personnages est le fait qu’ils sont humains, ce ne sont pas des héros, ni encore moins des personnages avec un don exceptionnel ou une grande destinée. Ils sont denses, fouillés, crédibles et attachants on passe de l’un à l’autre au fil des pages avec plaisir, dévoilant ainsi l’histoire de chacun. Chacun des personnages est empli de désillusion, de doutes, de souffrances et sont fragiles mais aussi  empli de plaisir et d’espoir, un vrai régal je trouve. Il n’y a ni bons, ni méchants dans ce livre juste des hommes qui ont leurs propres idéaux et leur envie de vivre.

La plume de l’auteur est captivante, vivante et surtout empli d’humour et de cynisme qui ne laisse pas indifférent. Le livre est empli de dialogues et de réflexions caustique qui font mouche et ajoute un plaisir certain à al lecture tout en maintenant une intrigue travaillée et recherchée. Il est a noté que l’auteur est une personne très manuelle et ayant une grande connaissance sur la construction des armes et elle nous le fait partager dans les pages de son livre. Régulièrement elle prend 2-3 pages pour nous expliquer la construction d’une épée ou le fonctionnement de tel machine. Soit, comme moi, on accroche et on se trouve emporter soit on peut trouver que ces passages traînent en longueur, c’est à chacun de juger.

En Résumé : Une premier tome d’une trilogie de fantasy originale qui apporte un souffle nouveau avec une intrigue palpitante et maîtrisée, des personnages complexes, fragiles et tellement humains, le tout porte par une écriture captivante et caustique. La seule chose qui pourrait freiner la lecture sont les longues et complètes descriptions de la fabrication des armes, moi j’ai totalement accroché mais ce ne sera peut être pas le cas de tout le monde.

 

Ma Note : 8,5/10

Neverwhere – Neil Gaiman

neverwhereRésumé : Dans une rue de Londres, un soir ordinaire, Richard trouve une jeune fille au sol, blessée. Il la prend dans ses bras, elle est d’une légèreté surprenante.
Le lendemain, tout dérape : sa fiancée le quitte, on ne le reconnaît pas, certains ne le voient même plus. Le monde à l’envers, en quelque sorte.
Car il semblerait que Londres ait un envers, la « ville d’En Bas », une cité souterraine où vit un peuple d’une autre époque, invisible pour le commun des mortels. Comme plus rien ne le retient « là-haut », Richard rejoint les profondeurs…

Edition : Au Diable Vauvert

 

Mon Avis : Je continue ma plongée dans l’écriture et l’univers de Neil Gaiman, après avoir chroniqué Odd  et les Géants de Glace puis L’Etrange Vie de Nobody Owens je me suis lancé dans la lecture de Neverwhere. Replonger à chaque fois dans un univers de Neil Gaiman est une expérience à part entière et pour le moment je ne l’ai jamais regretté. Je trouve la couverture, réalisée par Frédéric Perrin, vraiment jolie. A noter que Neverwhere fut tout d’abord écrit comme une série TV, diffusée sur la BBC, par l’auteur mais trouvant que ce qui passait à la TV ne correspondait pas à ce qu’il voulait vraiment il décida d’en faire un livre.

L’intrigue du livre a un faux air d’Alice aux Pays des Merveilles; Richard trouve une jeune fille blessée et décide de lui venir en aide. Mais voilà le lendemain il devient presque invisible, plus personne n’a l’air de le connaître et même de le voir. Il se rend compte alors qu’il existe deux Londres « La ville d’en Haut » et « La ville d’en Bas » et qu’en aidant la jeune fille il a rejoint le monde d’en bas. Pourtant malgré la ressemblance on se laisse emporter par l’histoire dans ce mélange d’univers ou les lois sont si différentes. Les rebondissements sont nombreux et très bien amenés et maîtrisés. L’intrigue est palpitante et envoûtante. Je me suis tellement laissé emporter que j’ai fini ce livre en une journée.

L’univers crée par Neil Gaiman est vraiment un univers magique, sombre et original. Je dois dire que je ne verrai plus jamais Londres de la même façon et que j’ai même envie de revisiter la ville, surtout ses lignes de métro. L’auteur a su crée un monde « d’en bas » sombre, effrayant et même crasseux mais aussi coloré, magique et féerique empli de mystère qui le rende fascinant et attirant. Un univers complètement décalé et pourtant totalement attachant. Ce monde, malgré les choses qui peuvent arriver, est empli de poésies et de charmes qui le rendent attrayant et c’est là une des grandes forces du livre.

Les personnages sont hauts en couleur, denses, rempli de fougue, authentique et attachants. Chaque personnage ayant sa palette de personnalité allant du dandy, snob et ironique du marquis de Carabas, le banal, naïf et empoté Richard mais aussi les cruels et sombre tueurs Croup et Vandemar. Chaque personnage a ses propres ressentiments et émotions, sa propre histoire qui le rend unique et totalement passionnant. Alors bien sur quelque fois on a envie de secouer le héros, mais ça fait parti de son caractère ce qui le rend encore plus attachant je trouve.

L’écriture de Neil Gaiman est toujours aussi magique, dense et emprunt de poésie faisant vivre et ressentir avec ses phrases son univers onirique et empli de magie. Mais en plus dans ce roman l’auteur y ajoute un humour et un cynisme rendant cet histoire encore plus rafraîchissante et dédramatisant ainsi certaines des situations. L’écriture est vraiment un point fort de ce livre. L’auteur arrive à mélanger fantasy, humour et aventure pour créer cette histoire prenante, surprenante et fascinante.

Si j’avais un reproche à faire à ce livre ce serait que quelques passage donnent plus l’impression d’une écriture visuelle pour la TV. Rien de dérangeant bien au contraire, le livre est tellement passionnant, bien ficelé dans son intrigue et attachant qu’on ne le remarque même pas. J’ai entendu dire qu’il existait une BD de Neverwhere, je me laisserai peut être tenté. En tout cas je vais
continuer ma découverte de la bibliographie de l’auteur.

En Résumé : J’ai passé un excellent moment de lecture avec ce livre que j’ai fini en une journée. Une intrigue bien mené, palpitante  avec un univers original, sombre et féerique, des personnages sensibles, attachants et hauts en couleurs le tout porté par une plume superbe et emprunt de poésie.

 

Ma Note : 9/10

La Trilogie de L’Héritage Tome1, Les Cent Mille Royaumes – N.K. Jemisin

les 100000 royaumesRésumé : Mon nom est Yeine et j’ai dix-neuf ans. Je suis membre du peuple darrène, au nord des Cent Mille royaumes. Une barbare. Il y a un mois, ma mère a été assassinée. Elle était l’héritière des Arameris, la plus puissante famille du monde. Ce matin, j’ai reçu un message de l’empereur, mon grand-père : une invitation à venir séjourner à Ciel, le palais familial. Plus qu’une invitation, un ordre.
Je veux découvrir pourquoi ma mère est morte. Même si on ne revient jamais de Ciel.

Edition : Orbit

 

Mon Avis : La couverture de ce livre réalisée par Cliff Nielsen est, je trouve, superbe et attire obligatoirement l’oeil dans les rayons de librairie. C’est ce qui a fait principalement que je me suis penché sur ce livre. Par contre le quatrième de couverture en lui même me laissait plutôt une impression de déjà vu je dois dire, de classique. Puis finalement j’ai décidé de me laisser tenter, après tout il n’y a pas d’autres façons de se faire son avis, et je dois dire que je n’ai pas été déçu.

L’intrigue parait convenue aux premiers abords, une jeune héritière devenue orpheline et appelée par son grand-père, l’Empereur, à la rejoindre où elle va très vite se trouver confronter aux trahisons, aux conflits et souvent à la cruauté. Elle espère pouvoir découvrir qui a assassinée sa mère. Mais voilà l’intrigue est finalement beaucoup plus dense qu’on ne le pense et maîtrisée, nous offrant pas mal de surprises et de rebondissement qui sont bien amenés offrant ainsi une lecture très agréable. J’ai été charmé dès les premières pages de ce roman et je me suis laissé emporter par ce livre.

Concernant l’univers ne vous attendez pas a une description de cent mille royaumes ou à des grands combats épiques, le livre ne faisant qu’un peu plus de 300 pages. Et pourtant l’auteur nous brosse un monde plus qu’intéressant ou se mélange différentes cultures allant du barbare au civilisé et ou se mélange complots et batailles pour le pouvoir. Mais la force de cet univers ce sont les dieux; la bataille des dieux a eue lieu et les vaincus ont été offerts comme esclaves aux hommes par les vainqueurs. Les dieux côtoyant les humains étant leurs esclaves de toutes leurs envies est vraiment original.

Les personnages sont vraiment intéressants, complexes, travaillés et souvent se cache en eux une certaine souffrance, une mélancolie qui les rends vraiment attachants. De plus l’auteur a contourner les clichés en donnant a son héroïne une grande force, elle est une guerrière darrène , ce n’est pas une jeune fille innocente au milieu des requins, elle n’agit pas comme telle. Les dieux sont tout aussi intéressant, mélange d’indifférence et d’amour pour les humains. L’auteur a vraiment travaillée la psychologie de ces personnages offrant ainsi un panel vraiment intéressant et agréable à suivre de protagonistes.

Concernant l’écriture je dois dire qu’elle est vraiment fluide, travaillée, d’une grade finesse et on se laisse emporter avec une grande facilité dans l’histoire. Je reprocherai juste peut être une ou deux phrases dont j’ai été obligé de relire à cause du style utilisé. D’ailleurs l’histoire est écrite comme si l’héroïne nous la contait, s’offrant par moment certaines digressions pour nous raconter des points qu’elle aurait oubliée ou des légendes qui nous permettent de mieux comprendre, j’ai trouvé le procédé intéressant donnant l’impression d’écouter plus que de lire l’histoire. La conclusion est vraiment intense remplie de tensions et de surprise qui devrait laisser le lecteur soufflé.

J’aurai juste un petit reproche, vu la densité de l’intrigue et le livre ne faisant qu’un peu plus de 300 pages certains aspects manquent par moment d’explications, mais franchement pas de quoi déranger la lecture et de savourer avec plaisir ce premier tome qui peut se lire en one-shot sans être frustré d’attendre la suite. Ce qui ne m’empêchera pas de lire le second tome avec grand plaisir.

En Résumé : J’ai passé avec ce livre un excellent moment de lecture le tout à travers une intrigue peut être convenue mais denses et maîtrisée, des personnages forts, complexes et charismatique une écriture fluide et efficace et surtout la cohabitation hommes/dieux vraiment originale. Je reprocherai juste par moment un petit manque d’explication mais pas de quoi déranger la lecture de cet excellent premier tome.

 

Ma Note : 9/10

Le Livre Des Choses Perdues – John Connolly

le livre des choses perdues Résumé : Le livre des choses perdues La Seconde Guerre mondiale gronde. Oppressé par l’atmosphère familiale, le jeune David se réfugie dans les livres. Une nuit, il pénètre dans un univers parallèle peuplé de créatures inquiétantes, hybrides de ses lectures et de ses terreurs. Égoïstes, violentes, elles s’entredéchirent pour la mainmise du royaume. Poursuivi par un mystérieux être malfaisant, David se trouve plongé au cœur d’une terrible lutte de pouvoirs.

Edition : L’Archipel

Poche : J’ai Lu

 

Mon Avis : J’ai longtemps été tenté par ce livre par conséquent après en avoir lu ou entendu énormément de bien j’ai décidé de me laisser tenter et de l’acheter. Je connaissais plus John Connolly par ces thrillers, je ne savais pas donc à quoi m’attendre avec ce livre, je suis plutôt content de ma découverte. Je dois dire que je trouve la couverture, réalisée par Perdita Corleone, vraiment sympathique même si je préfère celle Grand Format. Par contre je reprocherai aux éditions J’ai Lu certaines coquilles vraiment visibles.

On se retrouve avec ce livre dans un conte initiatique, un roman d’apprentissage, où, à l’aube de la seconde guerre mondiale, l’on suit le jeune David qui a perdu sa mère et dont son père se remarie. David à du mal a supporter tous ces changements et une nuit il va se retrouver dans un monde complètement différent. Il va y subir des épreuves qui vont le changer radicalement. L’intrigue est somme toute classique de ce genre de conte et pourtant on se laisse facilement emporter par la poésie douce-amère de ce livre qui nous fait découvrir les épreuves menant David de l’enfance à l’adulte. J’ai tellement été pris dans l’histoire que j’ai terminé le livre en à peine deux jours.

L’univers crée est loin d’être un univers de conte de fée comme on pourrait s’y attendre, ce monde parallèle est sombre, glauque loin d’un univers rempli d’innocence et de beauté. Un univers où vivent des hommes mais aussi des êtres corrompus, des êtres qui peuvent être féerique comme terrifiant. Mais voilà malgré le côté sombre une certaine poésie ressort de cet univers, une beauté perceptible cachée derrière ce monde lugubre. C’est ce mélange de poésie et de noirceur qui rend ce monde tellement attachant, tout n’est pas noir ou blanc et surtout l’auteur ne tombe jamais dans le cynisme ou la désolation.

Mais voilà la plus grande force de ce livre c’est, selon moi, David le petit garçon dont on s’attache avec une facilité déconcertante. Ce petit garçon que la vie a malmené et qui cherche une vie meilleure où il se sentirait moins seul.  L’auteur a réussi à rendre ce personnage tellement humain qu’il est facile pour le lecteur de se retrouver en lui, que ce soit à travers ses émotions, ses souffrances, ses envies et surtout ses choix qui auront autant de conséquence dans le monde réel que dans le monde parallèle. En effet chaque choix qu’il va faire aura son importance.

La plume de l’auteur est vraiment poétique, simple et dynamique, offrants des descriptions de qualité et vraiment efficaces et des dialogues touchants. Je lui reprocherai juste certaines longueurs, principalement dans le monde réel. Connolly nous offre donc ici une fable sombre, cruelle mais pourtant rempli d’espoir à travers laquelle David va passer du monde de l’enfance à l’adulte. Mais l’auteur nous rappelle aussi l’importance des livres et de l’imagination qui, je trouve, disparaît un petit peu plus chaque jour.

En Résumé : Un conte initiatique qui devrait toucher autant les adultes que les adolescents à travers David petit garçon extrêmement attachant qui est malmené par la vie et qui va se trouver dans un monde parallèle où ses choix vont l’amener à grandir. L’écriture est limpide et dynamique et, malgré quelques petite longueur au début, on passe une excellent lecture avec ce livre.

 

Ma Note : 9/10

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