Catégorie : Fantasy Page 51 of 69

Reines et Dragons – Anthologie 2012 des Imaginales Dirigée par Sylvie Miller & Lionel Davoust

reines & dragonsRésumé : D’un univers à l’autre, de l’exaltation aventureuse à la retenue intimiste, tout l’éventail de la fantasy se déploie, porté par sa créature la plus légendaire et par sa figure la plus complexe, Drégonjon et son Elfrie, Chuchoteurs du dragon, Reines protectrices ou vengeresses, Sœur de la Tarasque, Eveilleuse entre deux mondes, Déesses aux deux visages : vivez les frissons de l’épopée et de l’émotion, assistez à la confrontation de ces Reines et Dragons.

Edition : Mnémos

 

Mon Avis : Comme l’année dernière, je suis reparti cette année avec l’anthologie des dernières Imaginales. Il faut dire que le sommaire des auteurs est vraiment intéressant et en plus, cette année, l’anthologie a été dirigée par Sylvie Miller et surtout Lionel Davoust. J’avais donc hâte de voir ce qu’allaient nous proposer les différents auteurs sur le thème de cette année : Reines & Dragons. Tout comme l’année dernière cette anthologie a été lue en mini LC avec Snow que je remercie et avec qui j’ai eu de bonnes discussions argumentées sur chacun des textes. Une LC vraiment agréable et vous pouvez d’ailleurs retrouver son avis ici.

Le Dit du Drégonjon et de son Elfrie de Chantal Robillard. Une nouvelle assez courte en forme de poème qui nous conte la souffrance de certaines Elfries maltraités par leurs peuples. Il m’a fallu quelques lignes pour rentrer dans ce texte, mais uns fois dedans il s’est révélé vraiment intéressant par sa profondeur et sa critique, mais aussi par son ton ironique et acerbe des plus captivants. Ajouter à cela un côté stylistique poussé avec un texte composé sans la lettre « a » et la répétition du refrain de façon mathématique selon la suite de Fibonacci et vous obtenez un texte, sous forme de poème, vraiment surprenant et agréable.

Chuchoteurs du Dragon de Thomas Geha. Une nouvelle qui nous raconte la vie d’une reine, choisie par le Dragon, mais qui va tomber amoureuse, ce qui va bouleverser sa vie et lui dévoiler certains secrets. Je dois bien avouer que j’ai trouvé ce texte un peu convenu, il traite de reine et de dragon de façon classique et donne l’impression d’avoir du mal de sortir des codes. Attention il n’est pas mauvais, il se lit bien, mais je ne sais pas, j’attendais peut être plus. Par contre, la fin est vraiment surprenante et mélancolique et l’idée des chuchoteurs et des demidames vraiment originale, de plus la plume de Thoma Geha est toujours aussi agréable à suivre. Le texte manque peut être un peu plus de surprises.

Ophéa de Adrien Tomas. Je ne connaissais pas cette auteur mais vu que je suis reparti du festival avec son roman j’ai pris cette nouvelle comme une découverte de son style et je dois dire que je ne suis pas déçu, un texte vraiment réussi, plein de surprises et de rebondissements. La trame reste aussi plutôt classique, avec la traque du dragon pour obtenir les faveurs de la reine, mais il est traité de façon décalé et pleine d’ironie et la fin se révèle vraiment surprenante et efficace. Les personnages ne manquent pas de prestance à leurs façons et se révèlent attachants. Un peu plus d’originalité aurait encore rendu le texte meilleur, mais bon je chipote.

Au Coeur du Dragon de Anne Fakhouri. Un texte ou les dragons sont des animaux sauvages comme les autres et ou les hommes et les femmes doivent nettoyer leurs déjections et y trouver aussi des pierres précieuses et y gagne leurs noms lors de l’épreuve finale. Un texte troublant qui pose des personnages vraiment soignés et humains, l’histoire est vraiment bien construite, originale et efficace. L’univers est vraiment bien amené et surprenant. La rencontre entre l’héroïne et le marchand permet pleinement de découvrir deux mondes différents entre ceux qui rêvent et les réalistes de la vie. L’histoire d’amour et le triangle amoureux qui se dessine est loin d’être mièvre et se révèle surprenant surtout que des questions restent sans réponse sur un personnage.

Achab Etait Amoureux (ou La Grande Déesse de Fer de la Miséricorde) de Justine Niogret. Alors là je me suis posé une question la nouvelle a deux titres, est-ce une erreur de l’éditeur ou est-ce fait exprès? En tout cas moi qui cherchait de l’originalité je dois dire que j’ai été gâté par ce texte vraiment surprenant avec une jeune fille s’appelant Reine, qui chasse la baleine au lance-tartine et qui philosophe sur la vie avec un personnage nommé dragon qui dirige un café. Des personnages soignés avec une héroïne bourrue et caractérielle et un dragon amical et compréhensif, mais surtout ce qui marque le lecteur c’est ce côté drôle, poignant et surprenant différent de ce que je connaissais de l’auteur. Après, j’ai fais mes propres hypothèses pour moi la chasse à la baleine c’est un peu comme chasser un rêve et surtout j’ai trouvé que l’histoire pouvait se lire en boucle. Une fois ce texte fini relisait le début et tenez-moi au courant. En tout cas un texte vraiment original et surprenant, mais voilà, je dois bien l’avouer je ne crois pas avoir tout compris.

Morflam de Pierre Bordage. Une reine est obligée de partir à la rencontre d’un dragon pour éviter la fin de son royaume. Je n’ai pas vraiment accroché à ce texte, déjà le personnage principal est antipathique au possible, fermée et égoïste, de plus j’ai trouvé que l’intrigue en elle-même offrait une impression de déjà vue et manquait clairement d’originalité et de souffle. L’écriture de l’auteur se révèle toujours aussi simple et efficace, mais voilà comme je l’ai dit une héroïne pas attachante et un univers qui manque de profondeur font que je suis resté de marbre devant cette nouvelle.

Azr’Khila de Charlotte Bousquet. Yaaza est la dernière survivante de son peuple, ce qui en donc la reine, et elle décide d’aller se venger. Un texte nerveux dès le départ et qui monte page après page en tension et souffrance avec un style efficace et très imagé, nous dévoilant ce que doit endurer notre héroïne pour arriver à mener à bien cette vengeance. Un univers sombre dominé par la violence et l’esclavage qui colle parfaitement à l’univers. Mais je trouve dommage la conclusion finale, qui vient chercher le rebondissement de trop, jouant sur l’onirisme, ce qui, selon moi, gâche un peu cette nouvelle.

Où Vont les Reines de Vincent Gessler. Ae est une princesse et elle vient de tomber enceinte et va devoir, comme punition, affronter les dragons. Un texte vraiment intéressant et intrigant qui se concentre sur le personnage et la découverte de sa vision des dragons qui ne sont pas obligatoirement ce que l’on croit. Une épreuve qui va faire évoluer l’héroïne et la faire devenir mère et reine, deux lourds fardeaux. Ce texte repose entièrement sur l’évolution de l’héroïne qui, au fil des pages, va découvrir la vérité et se l’approprier. La conclusion va se révéler vraiment surprenante et efficace qui nous fait réfléchir. D’ailleurs après la lecture de ce texte je me demande si toutes les mères ne sont pas des reines finalement. Un excellent texte poétique et prenant du début à la fin.

Le Monstre de Westerham de Erik Wietzel. Un texte qui va se révéler vraiment intéressant malgré un début, voulu selon moi, qui cherche à perdre le lecteur. L’auteur va jouer sur les faux semblants et les tromperies de façon bien amenés et efficaces pour nous amener à une conclusion mélancolique et qui nous dévoile le véritable visage du monstre. Les personnages sont vraiment efficaces entre une reine avide de pouvoir, le dragon Klarion curieux et sa soeur Akselle qui est une vraie peste. Mon seul regret avec cette nouvelle c’est qu’au final elle se révèle sans surprises.

Under a Lilac Tree de Mathieu Gaborit. Une jeune fille, une reine, part à la chasse au dragon qu’elle doit dompter pour sauver un homme. On se retrouve ici dans de la fantasy urbaine avec un mélange de monde tangible et un monde onirique. Je n’ai pas accroché à ce texte et je ne saurai dire pourquoi, il s’agit d’un texte poétique, mystérieux, vraiment original avec pleins d’idées intéressantes, mais voilà ça n’a pas marché sur moi. Je suis sorti de ce texte j’avais l’impression d’être complètement passé à côté de quelque chose.

Cet Oeil Brillant qui la Fixait de Nathalie Dau.  Nathalie Dau nous offre, comme à son habitude, un conte qui va se révéler vraiment intéressant. Les personnages sont vraiment charismatiques et l’univers guerrier entre deux peuples qui se battent depuis des années est vraiment intéressant et colle parfaitement à l’univers. Un conte qui oscille entre souffrance et amour ou va se mélanger magie, divinité et humanité. Un texte porté par la magnifique plume de l’auteur qui se révèle toujours aussi poétique et entrainante. Mon seul reproche une certaine facilité comme par exemple dans l’évasion de la princesse.

Les Soeurs de la Tarasque de Mélanie Fazi. Voilà l’un des textes, voir le texte, selon moi, le plus abouti de ce recueil. Une nouvelle très intimiste et pleine de sentiments se situant dans une sorte de couvent où se trouve une dizaine de jeunes filles et dont l’une d’elle sera choisie par le dragon pour devenir son épouse. Un texte fantastique ou l’Humain est vraiment mis en avant, on ressent pleinement les émotions à travers ce texte que ce soit la souffrance, les manipulations des jeunes filles par le dragon ou encore les premiers émois. Un texte qui a vraiment réussi à m’emporter et qui se révèle vraiment poétique et plein de mélancolie du début à la fin, rien n’est facile pour notre héroïne qui vit une sorte d’amour impossible, perdue, mais dont elle ne peut se passer. La plume de l’auteur est toujours aussi fluide, poétique et magique qui captive dès la première page et qui nous offre aussi pas mal de réflexions sur la religion, la sexualité, l’amour et l’amitié.

 

J’ai passé un agréable moment avec cette anthologie qui nous offre douze textes sur le thème de Reines et Dragons. Alors bien sûre toutes les nouvelles ne sont pas aux mêmes niveaux, certaines
m’ont complètement emporté tandis que d’autres n’ont pas réussi à m’accrocher, mais dans la globalité j’ai passé un bon moment et je trouve même cette anthologie plus soignée que celle de l’année
dernière.

Par contre, et j’ai déjà fais le reproche l’année dernière, les éditions Mnémos doivent vraiment faire attention certaines coquilles se sont glissés dans les textes, rien de dérangeant mais ça surprend toujours. Je me pose aussi la question de savoir quel est le véritable titre de la nouvelle de Justine Niogret.

En Résumé : Cette anthologie 2012 s’est révélée vraiment efficace et m’a offert un bon moment de lecture. On se laisse facilement emporter dans ces univers pleins de mystères, de surprises, de féerie et de magie le tout porté par des auteurs français vraiment talentueux. Alors bien sûr je ne le nie pas toutes les nouvelles ne m’ont pas autant touchés, certaines sortant vraiment du lot tandis que d’autres m’ont même laissé froid, mais dans son ensemble cette anthologie se révèle agréable et même un léger cran au-dessus de celle de l’année dernière.

 

Ma Note : 7,5/10

Alexandre le Grand et les Aigles de Rome – Javier Negrete

alexandre le grand et les aigles de romeRésumé : Alexandre le Grand est mort à Babylone le 28 daisios au soir, c’est-à-dire le 10 juin de l’an 323 avant J.-C., àl’âge de trente-trois ans.
Alexandre le Grand ne meurt pas ce jour-là. Un mystérieux médecin qui se dit envoyé par l’oracle de Delphes le sauve d’une tentative d’empoisonnement.
Six ans plus tard, Alexandre a tourné son regard vers l’Occident. Sur le chemin de ses nouvelles conquêtes se dresse alors la république de Rome, tout autant que lui convaincue de la grandeur deson destin.
Qui des phalanges macédoniennes et des légions romaines aura la suprématie ? Entre l’histoire, l’uchronie et la fantasy, Javier Negrete revisite l’Antiquité, nourri par sa culture de la Grèce classique, sa passion des destins exceptionnels et son attention portée aux êtres qui les subissent.

Edition : L’Atalante

Mon Avis : Avant de me lancer dans la lecture de ce livre je n’avais jamais lu de romans de Javier Negrete et pourtant ce n’était pas faute d’en avoir entendu parler. Mais voilà j’avais un peu peur de ne pas me retrouver dans cet univers grec que l’auteur affectionne plus que tout et qui m’a toujours un minimum intéressé. Mais voilà, au bout d’un moment il faut arrêter de se cacher et tenter sa chance, voilà pourquoi ce livre est entré dans ma PAL. En tout cas je dois dire que je trouve la couverture, illustrée par Genkis, sympathique et assez proche de l’idée que je me fais d’Alexandre pour me tenter.

L’auteur décide de partir sur une idée vraiment intéressante, imaginer ce qui se serait passé si Alexandre avait été sauvé de son empoisonnement. Qu’aurait alors donné l’affrontement entre Alexandre et les Romains, force grandissante. Je dois bien avouer que j’ai été fasciné de la façon dont l’auteur traite son sujet, on n’aligne pas les batailles épiques mais vraiment à une campagne entière, de la préparation à l’affrontement, du point de vue des personnages. On suit réellement l’évolution de la campagne d’Alexandre jusqu’à la bataille finale à travers les intrigues, les trahisons, les luttes de pouvoir ou les relations qui se créent, et le tout de façon vraiment prenante et captivante. Alors, je ne le nie pas, le rythme est assez lent, l’auteur ne cherchant pas le sensationnel, préférant poser et construire son histoire, et pourtant, cela a pleinement marché, je me suis laissé emporter et fasciner, savourant l’intensité qui montait page après page pour aboutir à la grande bataille finale.

On sent d’ailleurs que l’auteur connait parfaitement son sujet et aime parler de la Grèce, ses dieux, sa mythologie, ses coutumes, sa philosophie et ses personnages mythiques. L’auteur arrive vraiment à nous faire partager ses connaissances et sa culture sur le sujet de façon pertinente et nullement pompeuse. Il a trouvé le juste milieu pour passionner le lecteur entre la construction de son intrigue, l’évolution de ses personnages et une démarche plus culturelle, nous faisant découvrir la Grèce Antique. Le mélange d’uchronie et de fantasy ajouter à l’univers crée par l’auteur fait qu’on est complètement happé et passionné par ce monde. Tout est détaillé, travaillé, soigné, que ce soit de l’entrainement des soldats, à leurs armures, en passant par leurs habitudes, mais voilà l’auteur arrive vraiment à nous passionner, à garder l’intérêt du lecteur et à jamais nous ennuyer.

Les personnages sont une des grandes réussites de ce livre, l’auteur ayant réussi a se servir de personnages historiques sans jamais les dénaturer ou les transformer. De plus ce qui marque le lecteur c’est qu’ils sont tours profondément humains avec leurs sentiments, leurs envies, leurs luttes. Aucun des personnages n’est tout blanc ou tout noir, chacun ayant à un moment ou à un autre donné cours à son ambition personnelle. Des personnages vraiment captivants et attachants que ce soit le soldat autiste Euctemon qui se révèle fascinant, Nestor le médecin qui cherche la neutralité ou encore Alexandre, le personnage central, impitoyable, guerrier mais fascinant par son envie de connaître les gens, de les découvrir etc… et pleins d’autres car ce livre ne manque
pas de personnages soignés. D’ailleurs je préviens tout de suite, il y a énormément de personnages, parfois il n’est pas facile de s’y retrouver et l’index en fin de tome est parfois utile.

La plume de l’auteur est vraiment travaillé, soignée et passionnante, on sent que l’auteur connait son sujet qu’il cherche à nous faire partager et il arrive  le faire de façon vraiment captivante et séduisante et le tout sans jamais être trop pompeux ou professoral. Mon seul souci est cette conclusion qui se révèle très ouverte, chose qui me dérange pas et que j’apprécie, mais surtout arrive de façon un peu trop abrupte à mon gout. J’aurai aimé quelques pages de plus, pas grand chose, mais bon je ne nie pas la qualité de cette conclusion vraiment surprenante et passionnante. Au final un très bon livre, surprenant et captivant.

En Résumé : J’ai passé un très bon moment avec ce livre qui revisite la vie d’Alexandre le grand nous offrant une intrigue, certes lente, mais pleine de surprises, de trahisons, d’émotions et de retournements de situations. L’univers construit par l’auteur se révèle dense, cohérent et efficace et les personnages sont vraiment soignés, captivants et attachants. Par contre on suit tellement de personnages que, parfois, on a un peu de mal à s’y retrouver mais rien de vraiment dérangeant. La plume de l’auteur est vraiment passionnante et arrive à nous plonger dans l’histoire sans être trop pompeux ou professoral. Mon seul reproche est peut-être, selon, moi une fin trop abrupte à mon goût. Mais rien de vraiment dérangeant devant la qualité de ce livre.

 

Ma Note : 8/10

Cleer – L.L. Kloetzer

cleerRésumé : Cleer est un concept, une idée flottant dans l’éther, une pure lumière. Cleer est une corporation, une multinationale d’aujourd’hui et de demain, tendant vers l’absolu.
Vinh et Charlotte participent de cet effort. Ils sont des consultants spéciaux, ils résolvent les problèmes mettant en jeu le bien le plus précieux du Groupe : son image. Pour eux, les cas de disparition, les épidémies de suicides, les contaminations transgéniques. Ils défendent la vérité, la transparence, la fluidité de l’information, les intérêts des actionnaires. Ils sont l’ultime ressource contre la superstition et le chaos. Ils sont la Cohésion Interne.
Cleer est le témoignage d’un univers professionnel aux limites de l’incandescence.

Edition : Denoël

 

Mon Avis : Ce qui a fait que je me suis laissé tenter par ce livre, ce sont les nombreux avis plus que positifs que j’ai lu sur différents sites internet. Je dois bien avouer que je ne connaissais rien, avant de lire ce livre, de ce qu’avait écrit les auteurs et j’avais hâte de découvrir ce roman. De plus je trouve le concept de la couverture et le quatrième de couverture vraiment intéressants, ce qui a fait que ce livre a fini dernièrement dans ma PAL.

Autant le dire tout de suite, ce livre n’est pas un livre qui cherche le sensationnel ou l’action pour faire avancer son histoire, ce qui risque d’en surprendre plus d’un. Pas besoins de grands rebondissements ou de retournements de situations. Ce roman est en fait l’imbrication de quatre scènes, quatre histoires, liées par les personnages et surtout lié par Cleer, grand groupe industriel international qui maitrise les concepts, la communication et tout ce qui tourne autour avec brio; de façon agressive mais dans la plus grande discrétion. Car au final c’est ça que nous offre Cleer une critique parodique et une immersion dans le monde de l’entreprise, le tout à la sauce fantasy.

C’est la curiosité qui fait qu’on se laisse plonger dans cette histoire, l’envie de savoir ce qui va advenir de nos protagonistes, dont leur rôle est de résoudre les problèmes, de suivre leurs évolutions dans cette entreprise, cette machine, tel un lieu divin, où les actionnaires sont les Anges. Une entreprise qui couve, tout en exploitant ses employés pour obtenir le maximum d’eux même. Mais j’avoue que c’est aussi le genre d’histoire qui risque d’en laisser plus d’un sur le carreau, que ce soit par l’aspect onirique et légèrement surnaturel que plante les auteurs, mais aussi par la complexité et la légère déconstruction du récit qui fait qu’il faut rester concentré du début à la fin, ou encore par le manque de nervosité du roman tant le rythme reste assez lent.

Mais voilà, si vous vous laissez emporter, comme je l’ai été, vous trouverez avec ce livre une vision du monde de l’entreprise vraiment proche du nôtre et pourtant complètement ironique et fantaisiste. On sent que les auteurs sont au courant des différentes idées, concepts et management qu’on peut trouver en entreprise, je me suis plus d’une fois retrouver à travers l’histoire dans ce que je connais du monde de l’entreprise, le tout entre réalité, rêve et hallucination. Au milieu de tout ça se trouve aussi une critique, certes classique, et pourtant soignée et magique, de ce qu’est l’industrie et les grands groupes, machines tentaculaires qui savent vendre du rêve et qui font disparaître les tâches.

Les personnages sont vraiment denses et intéressants, mais surtout représente, selon moi, les deux aspects de l’homme. Entre Charlotte, qui est l’aspect empathie et profondément humain et qui
cherche à comprendre plutôt qu’à tout bouleverser pour la rentabilité, et Vinh, le playboy, froid, calculateur tel une machine qui ne voit que les chiffres et la rentabilité pour amener le changement. Chacun vit et offre sa vie, telle une véritable offrande, pour l’entreprise, à sa façon. Les deux protagonistes à force de se croiser, de se mélanger vont voir leurs personnalités doucement se mélanger, se développer et évoluer de façon soignée et vraiment intéressante. Dommage que parfois on est du mal à complètement s’accrocher à eux, surtout Vinh.

La plume des auteurs colle parfaitement à cette histoire, l’aspect fantasy et onirique apportant une touche d’irréalité qui offre au lecteur une certaine déconnexion de la réalité du monde de l’entreprise qui, pourtant, parait si proche. Mais voilà l’aspect onirique et la façon dont l’auteur glisse de rêve à la réalité fait que parfois, je dois bien l’avouer, on s’y perd légèrement, rien de bien dérangeant tout de même. La conclusion, ouverte je vous l’annonce déjà, se révèle implacable et pourtant tellement logique et ouvre à la réflexion de façon surprenante. J’ai donc passé un très bon moment avec Cleer qui m’a surpris. Par contre comme je l’ai dit ce roman risque d’en perdre plus d’un, à vous de voir.

En Résumé : J’ai passé un très bon moment avec ce roman vraiment surprenant qui nous offre, à travers quatre histoires liées, une réflexion et une immersion surprenante et onirique sur le monde de l’entreprise que ce soit à travers ces problèmes, sa communication ou sa résolution d’ennuis. Les personnages se révèlent denses, complémentaires et surprenants, dommage qu’on ne s’accroche pas toujours à eux. La plume, parfois, on se perd un peu dans le déroulement de l’histoire entre rêve et réalité.Un roman qui risque, aussi, d’en dérouter plus d’un, à vous de voir.

 

Ma Note : 8/10

Danilov Quintet 1, Twelve – Jasper Kent

twelve.jpgRésumé : On 12th June 1812, Napoleon’s Grande Armee forded the River Niemen and crossed the Rubicon – its invasion of Russia had begun. Charged with delaying the enemy’s inexorable march on Moscow, a group of Russian officers summon the help of the oprichniki, a band of mercenaries from the outermost fringes of Christian Europe.
As rumours of a plague travelling west from the Black Sea reach the Russians, the Oprichniki – twelve in number – arrive. Preferring to work alone, and at night, they prove brutally, shockingly effective against the French. But one amongst the Russians, Captain Aleksei Ivanovich Danilov, is unnerved by the mercenaries’ ruthlessness…and as he comes to understand the true, horrific nature of these strangers, he wonders at the nightmare they’ve unleashed in their midst…

Edition : Bantam

 

Mon Avis : Pour ce livre, il faut savoir qu’il s’agit en fait, pour moi, d’une relecture. J’ai lu ce livre il y a quelques années lors de sa sortie en version française aux éditions Bragelonne sous le titre Douze et j’avais bien apprécié ma lecture, mais voilà le livre n’ayant pas obligatoirement eu la réussite escomptée la suite ne devrait pas sortir. Comme maintenant je me mets à lire en Anglais j’ai donc décidé de tenter ma chance en VO. Pour ceux qui voudraient le lire en français ne vous inquiétez pas, ce premier tome possède sa conclusion propre et il n’est pas obligatoire de lire la suite. A noter que je trouve la couverture plutôt intrigante.

La Russie est sur le point de sombrer sous l’armée Napoléonienne. Le capitaine Danilov et ses amis décident, en dernier recours, d’appeler un groupe de 12 mercenaires pour les aider à changer la donne et espérer sauver la Russie. Je dois avouer que l’histoire en elle-même reste plutôt classique et, malgré un début un peu lent à se mettre en place, arrive pourtant facilement à nous emporter. L’histoire est vraiment prenante, nerveuse, bien menée et possédant son lot de surprises, de rebondissements et de retournements de situations efficaces. Les vampires retrouvent leurs véritables rôles de machines à tuer, avides de sang, au point même que parfois je me suis demandé si l’auteur ne faisait pas une ouverture sur l’utilisation des armes. L’action ne manque pas, ainsi que les scènes plus sanglantes, qui se révèlent pleine de dynamismes et de mouvement. Au fil des pages on est de plus en plus happé dans l’histoire malgré ce début un peu mou jusqu’à une conclusion qui va se révéler vraiment surprenante et efficace et qui devrait en étonner plus d’un.

L’univers mis en place par l’auteur est vraiment intéressant et surtout rarement vu dans la fantasy, l’univers Napoléonien. Un univers sombre, guerrier qui colle parfaitement à l’histoire mise en place. On sent que l’auteur connait son histoire et arrive à l’intégrer parfaitement dans son histoire, sans plomber son intrigue par trop de détails et se servant d’aspects historiques réels pour rendre son histoire plus proche de nous et plausible. Que ce soit les campagnes, les assauts ou encore l’incendie de Russie tout se révèle documenté, soigné mais surtout prenant. Par contre, je trouve légèrement dommage que l’aspect social de la Russie soit un peu moins étoffé, principalement pour des informations concernant le servage.

L’utilisation de la narration à la première personne rend le personnage de Danilov vraiment attachant et captivant. C’est un personnage profondément humain qui réagit plus aux émotions et aux sentiments que parfois à la logique, ce qui ne l’empêche pas d’être un héros. Sa relation avec Dominikia va se révéler vraiment importante, permettant de mieux le comprendre et l’apprécier à travers ses doutes et ses illusions. Mais les personnages secondaires ne sont pas en restes, que ce soit justement Dominikiia femme forte et intéressante, Iuda personnage plein de surprises qui joue avec les personnages mais aussi le lecteur de façon surprenante ou encore ses camarades comme Maks, Vadim ou encore Dmitry se révèlent efficaces et captivants même si, le fait que la narration soit à la première personne, on est un peu frustré de  parfois ne pas en savoir plus sur eux.

La plume de l’auteur est vraiment prenante et captivante. Son talent de conteur est l’un des points importants de ce livre, son cadre développé sans excès, son développement des personnages ou encore sa façon de faire grimper la tension doucement font qu’on ne s’ennuie jamais vraiment dans ce livre. Finalement mes seuls reproches sont un début un peu lent à se mettre en place et, parfois, une idylle entre Alexei et Dominikiia qui prend un peu trop son temps et provoque quelques légères longueurs. En tout cas ce premier tome remplit efficacement son rôle de livre historique sur les vampires et me donne envie de lire la suite.

En résumé : Ce roman m’a fait passer un bon moment de lecture m’offrant une intrigue prenante et nerveuse sur les vampires, le tout dans le contexte de guerre napoléonienne efficace et parfaitement documenté sans plomber l’intrigue. Les personnages sont vraiment attachants mais surtout se révèlent vraiment humains avec leurs doutes et leurs envies. La plume de l’auteur est vraiment prenante et captivante et arrive assez facilement à nous plonger dans l’histoire. Mes seuls reproches sont un début un peu lent à se mettre en place et aussi une idylle entre Alexei et Dominkiia qui prend un peu trop son temps et provoque quelques légères longueurs. Rien de grave car je lirai le second tome avec plaisir.

 

Ma Note : 8/10

Le Dernier Apprenti Sorcier Tome 1, Les Rivières de Londres – Ben Aaronovitch

les rivieres de londres Résumé : L’agent Peter Grant ne croyait pas aux fantômes, jusqu’au jour où un étrange personnage lui affirme avoir assisté au meurtre sur lequel il enquête. Un témoin providentiel…s’il n’était mort depuis un siècle!
Et Peter n’est pas au bout de ses surprises : recruté par l’énigmatique inspecteur Nightingale, il intègre l’unité de la police londonienne chargée des affaires surnaturelles.
Au programme, traquer vampires, sorcières et autres créatures de la nuit ; faire respecter les divers accords passés entre les forces occultes de Londres ; réconcilier les divinités qui se partagent la Tamise, sans devenir l’esclave de leurs charmes ; et bien sûr apprendre le latin, le grec ancien et une montagne d’incantations bizarres et pour le moins rébarbatives.Peter doit en passer par là, s’il veut un jour devenir à son tour le dernier sorcier de Londres…

Edition : J’ai Lu Nouveaux Millénaires

 

Mon Avis : Je me suis laissé tenter par ce livre déjà parce que, je dois bien l’avouer, j’adore tout ce qui est séries de Fantasy Urbaine, même s’il faut bien l’admettre, le genre à vraiment du mal à s’imposer, alors q ‘on retrouve souvent des histoires que je trouve de qualité. Puis je dois bien avouer, le quatrième de couverture était plus que tentant pour ne pas que je laisse de côté ce premier tome. Il a donc fini rapidement dans ma PAL. Je dois dire que je trouve réussi la couverture mais, si je devais faire un choix, j’ai une petite préférence pour la couverture anglaise que vous pouvez découvrir ici.

L’agent Grant possède un grand avenir dans le remplissage de paperasse pour la Police, mais tout va changer le jour où il va rencontrer un fantôme. L’intrigue de ce livre va se révéler vraiment plaisante à suivre, pleine de surprises et de rebondissements, l’auteur nous entrainant au fil des pages de ce livre avec facilité. L’action démarre rapidement, même très rapidement, ce qui fait que dès les premières pages on est emporté par ce livre. L’auteur, avec une grande efficacité, alterne entre l’apprentissage du héros et l’intrigue policière sans jamais vraiment ennuyer ou perdre le lecteur. Mon seul léger reproche est que parfois j’avais une légère impression de fouillis, mais rien de bien méchant tant j’ai été pris par ce livre et cette histoire qui va se révéler plaisante du début à la fin.

L’univers mis en place est vraiment intéressant, déjà l’auteur confirme ce que d’autres romans d’Urban Fantasy ont fait avant lui, Londres est vraiment un cadre idéal pour nous offrir une histoire pleine de magie et de mystères. L’univers fantastique mis en place par l’auteur n’a rien de vraiment originale entre fantômes, vampires, déesses et autres mais pourtant, à chaque fois, l’auteur apporte sa touche personnelle nous offrant ainsi une dimension différente des mythes déjà connus, quelque chose d’unique et propre au monde décrit par l’écrivain. Un univers qui va se révéler vraiment plaisant, passionnant et plein d’idées vraiment  intéressantes. De plus ce roman est véritablement bourré d’un humour et d’une ironie très British qui font que j’ai énormément souri et ri au long de cette histoire, alors si vous n’avez jamais accroché à ce genre d’humour je dirai bien de ne pas tenter votre chance avec ce livre.

Les personnages mis en place par l’auteur son vraiment intéressants, travaillés et attachants. Les interactions entre eux se révèlent efficaces, pleines de sentiments, d’humour et les dialogues sont souvent savoureux. Même les personnages les plus insolites et les plus surprenants se révèlent posséder une histoire, une logique et sont véritablement intéressants à suivre au fil des pages. On peut dire que l’auteur nous offre des protagonistes vraiment charismatiques, intéressants et qui se coulent parfaitement dans l’univers mis en place. Peter plein de dérision et d’humour, l’inspecteur Nightingale un peu vieux jeu, Lesley la collègue au caractère fort et pleins d’autres encore, ils se révèlent vraiment surprenants.

L’écriture de l’auteur est vraiment directe, efficace et captivante, arrivant à nous plonger dès la première page dans son histoire et nous offrant des scènes efficaces, prenantes et haletantes tout en alternant des scènes d’apprentissage et de découvertes de Londres vraiment intéressantes. Juste un autre point qui m’a un peu dérangé, par rapport à l’apprentissage du héros, par moment j’avais une légère ressemblance avec Harry Potter, mais rien de bien méchant. La conclusion est vraiment efficaces même si, j’avoue, je m’attendais à un peu mieux quand même. Voilà un nouveau roman qui me confirme la bonne qualité des séries d’Urban Fantasy et qui me fait me demander pourquoi ce genre a donc si peu de succès. La lecture du premier chapitre de ce livre suffira amplement, selon moi, à savoir si vous allez accrocher à ce livre ou pas.

En Résumé : J’ai passé un bon moment de lecture avec ce livre qui nous offre un roman d’Urban Fantasy comme je les aime. Une histoire efficace, haletante et pleine de surprises, le tout porté dans un univers mêlant magie et mystères de façon efficace et plein d’idées intéressantes. Les personnages se révèlent attachants et efficaces et la plume de l’auteur est vraiment prenante et nous plonge facilement dans l’histoire. Mes seuls reproches sont parfois une légère impression de fouillis et aussi l’apprentissage du héros qui sont un petit peu à la Harry Potter, mais rien de bien dérangeant devant la qualité de ce livre. J’attends la suite avec impatience.

 

Ma Note : 8/10

La Voleuse Sans Ombre – Emily Gee

la voleuse sans ombre Résumé : Grâce à la magie qui coule dans ses veines, la jeune Melke sait se rendre invisible. Un don partagé par son frère Hantje et qui ferait d’eux des voleurs hors pair, s’ils n’avaient renoncé à cet héritage et refusé de devenir de véritables « spectres » s’enrichissant grâce à des larcins faciles. Pourtant, un matin, Hantje a franchi l’interdit. Tandis qu’il dérobait les trésors des salamandres, cruelles créatures avides d’or et de pierreries, il s’est fait capturer. En échange de la liberté de son frère, Melke doit à son tour enfreindre sa promesse et voler pour le compte des salamandres un collier détenu par les descendants d’une famille autrefois fière et puissante. Mais ce faisant, elle déchaîne sur eux une horrible malédiction. Un
insupportable dilemme commence alors pour Melke, tiraillée entre la vie de son frère et celle des gens qu’elle doit condamner pour le sauver…

Edition : Bragelonne

 

Mon Avis : Ce livre a fini dans ma PAL grâce à l’offre ebook de Bragelonne qui proposait, le 1er avril dernier, une centaine de livres à 99cts. J’ai dons pu me faire un stock de livres qui n’ont jamais vraiment réussi à me convaincre de les acheter en format papier, mais dont j’avais quand même, un minimum, envie de les découvrir. La Voleuse Sans Ombre de Emily Gee fait partie de ces livres. Dans tous les cas je trouve la couverture, illustrée par Larry Rostant, assez intrigante et possédant assez de mystère pour attirer le regard.

Melke est un spectre, elle possède la magie de disparaitre. Un jour elle est obligée de voler un collier qui va condamner un frère et une soeur à une terrible malédiction. On se retrouve ici dans un roman qui oscille entre romance et dark fantasy, l’intrigue se révèle vraiment simpliste mais bien construite et pas complètement déplaisante. On se laisse un minimum entrainé par ce livre. Pourtant je sors assez mitigé par ma lecture. Comme je l’ai dis l’histoire n’est pas mauvaise en soi, mais elle possède plusieurs défaut dont un véritable problème de construction et de rythme.

Le début est assez nerveux, puis le tout se calme dans une sorte de faux rythme qui fait qu’on ne s’ennuie pas vraiment mais qu’on n’est pas complètement emporté non plus. On sent qu’une échéance approche mais l’auteur prend son temps. Puis après environ 250 pages l’intrigue reprend pleinement ses droits montant crescendo en tension, en souffrance, nous offrant, par contre, par moment des scènes parfois vraiment extrêmes qui pourraient secouer certains lecteurs. On se retrouve vraiment pris de nouveau par l’intrigue sur une centaine de page puis l’auteur donne l’impression de s’être rendu compte qu’elle devait boucler son histoire rapidement et termine donc son roman rapidement, de façon limite abrupte et surtout avec des retournements de situations difficiles à avaler tant ils apparaissent tellement rapidement.

L’univers mis en place par l’auteur est vraiment intéressant pour tout ce qui concerne la magie, et la relation des gens avec celle-ci, ainsi que les êtres mystiques qui le compose. De plus ces êtres changent des habitudes en Fantasy nous offrant des salamandres, des psaarons, des griffons et des lamies ce qui est intéressant. Mais l’auteur limite son histoire, sauf quelques chapitres, à une ferme ce qui est dommage offrant à son univers un aspect un peu vide, creux, comme si l’auteur avait eue peur de s’étendre un peu sur d’autres aspects ou d’autres lieux de son monde.

Les personnages ne manquent pas de profondeurs, ils sont souvent soignés et bien travaillés nous offrant des protagonistes qui peuvent nous toucher et nous émouvoir, excepté Bastian dont on a du mal à complètement s’attacher à lui tant on a envie de le secouer devant son caractère obtu.  Certes les relations entres les différents personnages sont sans surprise et facilement prévisibles, mais pourtant l’auteur arrive à les rendre vivantes. Ce qui est dommage c’est que l’auteur joue sur leurs psychologies de façon trop rapide. Ils changent d’avis un peu trop rapidement sur certains aspects à mon goût. En deux pages à peine on peut passer de la haine à l’amour sans véritables arguments, ce qui est assez surprenant.

La plume de l’auteur ne manque pas de charme et se révèle assez efficace, même si par moment l’histoire parait un peu trop facile. Au fil de ma critique on pourrait croire que j’ai complètement détesté ce roman,  pourtant ce n’est pas complètement le cas, certes il y a beaucoup de défauts que j’ai cité, mais l’auteur arrive à créer une ambiance qui fait que je n’ai pas complètement rejeté ce roman. Il y a du potentiel et on a l’impression surtout d’un livre pas encore abouti complètement. Chacun devra se faire son avis, je pense, mais dans tous les cas je serai donc prêt à laisser une nouvelle chance à l’auteur.

En Résumé : Je sors vraiment mitigé par ce roman à l’histoire qui ne manque pas de charmes mais qui se révèle assez simpliste et qui, surtout, possède un véritable problème de rythme. Les personnages sont pour la plupart intéressants mais passent d’un sentiment à l’autre un peu trop facilement et rapidement. L’univers nous offre une magie et des monstres originaux et intéressants, mais manque un peu de profondeur se limitant à une simple ferme. Le plume de l’auteur ne manque pas de charme et, au final, son principal atout, c’est qu’elle a réussie à mettre en place une ambiance qui fait qu’on reste quand même accroché à ce livre. En fait ce roman donne l’impression d’être encore brut, non travaillé pourtant je suis prêt à lire un nouveau roman de l’auteur pour me faire un avis sur son évolution.

 

Ma Note : 5,5/10

Page 51 of 69

© 2010 - 2025 Blog-o-Livre