Catégorie : Bande Dessinée Page 9 of 13

Le Tueur Tome 5, La Mort dans L’Ame – Jacamon & Matz

la-mort-dans-l-ame.jpgRésumé : Le Tueur n’est jamais aussi dangereux que lorsqu’il est menacé. L’instinct de survie qui le guide nous entraîne dans les recoins les plus sombres de son âme. Vengeance et sécurité sont incompatibles et l’heure du choix a sonné.

 

Edition : Casterman

 

 

Mon Avis : Le Tueur est une série sombre et cynique nous plongeant dans l’univers d’un tueur à gages. Un homme sans morale et sans sentiments qui a une vision très précise et très noire de notre société. Les quatre premiers tomes m’avaient fait passé un bon moment et j’espère retrouver autant de plaisir avec ce cinquième tome qui vient conclure le premier cycle de cette série. En tout cas la couverture annonce clairement la suite.

Le tome précédent avait permis au tueur de se rendre compte qu’il avait certains sentiments, au moins pour les gens proches de lui, et que s’attaquer à eux c’est s’attaquer au tueur. Il a donc aussi découvert son envie de vengeance. Il n’est plus vraiment l’être froid et austère du début et c’est un peu la force de cette série d’avoir fait évoluer son personnage et nous dévoiler ses failles. Alors bien sûre ça reste un assassin sans scrupules, méthodique et plein de cynisme mais ce n’est pas une machine.

L’intrigue lancé lors du premier tome trouve ici ces derniers rebondissements nous dévoilant les dernières pièces du puzzle sur ce qui menace notre héros. Un intrigue qui va se révéler très sombre, poisseuse et surtout va plonger au plus profond des personnages et les amener à se dévoiler de l’intérieur. L’action est bien présente dans ce tome où on ne s’ennuie pas un seul instant et où on tourne les pages avec envie pour découvrir la suite et fin.

Comme je l’ai dis les personnages évoluent principalement celui du tueur qui se découvre des amis au fil des tomes, ce qui lui évite un peu une fin des plus solitaire qu’il se pensait mériter dans le premier tome. Mais il continue à garder son côté froid et cynique nous offrant toujours des réflexions sur notre société souvent sombre mais perspicace. Et pourtant d’une certaine façon on s’accroche à ce personnage qui a une vision différente du monde mais tout autant réaliste.

Concernant les graphismes je dois dire qu’ils sont toujours aussi réussis et dynamiques que ce soit à travers les couleurs ou le découpage. Les décors sont bien représentés et les couleurs jouent entre le chaud et le froid selon les scènes présentes. Une belle réussite. Seule bémol, idem à tous les tomes précédents, les personnages féminins qui sont toutes des créatures de rêve. Un cinquième tome tout aussi efficace que les précédents qui vient clore le premier cycle sur notre tueur. Reste à espérer que le second cycle ne soit pas simplement une question d’argent, en tout cas j’ai hâte de me lancer dans le sixième tome.

En Résumé : Voilà un cinquième tome qui vient conclure le premier cycle de cette série et nous dévoile un tueur qui n’est plus le personnage solitaire des débuts. Il s’est découvert des amis mais aussi la souffrance que ça fait quand on les blesse. Il reste tout de même un personnage froid, cynique et d’une certaine façon attachant. L’intrigue est toujours aussi soignée et travaillée nous offrant un final efficace le tout bien porté par des graphismes réussis et prenants.

 

Ma Note : 8/10

Etoile Rouge – Brugeas & Toulhoat

etoile-rouge.jpgRésumé : Le 22 juillet 1944, l’URSS est envahie par les troupes du IIIe Reich. Le 12 octobre de cette même année, les pilotes du 3e Groupe de Chasse “Normandie” atterrissent à Ivanovo pour combattre aux côtés des troupes soviétiques.

 

Edition : Akileos

 

 

Mon Avis : Souvenez vous, il y a quelques semaines je chroniquais Block 109, une uchronie revisitant les faits de la seconde guerre mondiale pour réécrire l’histoire. Etoile Rouge est une Bande Dessinée des mêmes auteurs et se situant dans le même univers que Block 109. Il n’est pas obligatoire de lire Block 109 pour apprécier cette Bande Dessinée, les auteurs ayant décidé de publier plusieurs One Shot indépendant dans le même univers, mais il est toujours plus intéressant de l’avoir lu. Le format par contre a changé, là où Block 109 s’offrait un format Comics et près de 200 pages Etoile Rouge retrouve le format BD franco-belge et 56 pages.

Depuis la mot d’Hitler en 1941, l’URSS a reconnu la France de De Gaulle comme allié. Alors quand l’Allemagne décide d’attaques aériennes sur l’URSS la France envoie trois de ses pilotes d’élite. Ce groupe va se baptiser le « Normandie ». Et voilà ce que va se révéler l’histoire, de grandes batailles aériennes nous dévoilant les exploits de nos trois aviateurs français. Mais voilà il n’y a pas vraiment d’intrigue, il s’agit plus d’une succession de batailles avec au milieu de tout ça une grande amitié entre nos trois pilotes, des pertes et des souffrances dues à la guerre mais aussi le pouvoir Russe égale à lui même.

On ne retrouve pas la densité de l’intrigue et ni aussi le scénario alambiqué et complexe que nous offrait Block109. On se retrouve plus dans une BD classique qui devrait sûrement plaire aux fans des avions et des batailles aériennes mais qui, pour moi qui avait adoré Block 109, m’a paru fade et trop convenu. Heureusement l’auteur nous offre quand même des intrigues secondaires sur la propagande Russe ou encore l’usine qui apportent pas mal à l’histoire et vient offrir une conclusion à l’intrigue principale assez surprenante.

De plus le manque de pages fait qu’on a un peu de mal à s’accrocher vraiment aux personnages. Pourtant ils ont l’air d’être attachants, et prenants, essayant de survivre à l’horreur de la guerre et à faire payer aux Allemands à leurs façons. On ressent d’ailleurs par moment un élan d’émotion pour ces personnages, mais voilà 56 pages c’est un peu court pour se permettre de vraiment plonger dans les protagonistes, on a l’impression que de les survoler sans jamais vraiment les connaitre un minimum, c’est dommage.

Par contre le passage à un plus grand format que Block 109 permet au dessinateur de se lâcher complètement et de nous offrir des dessins, souvent proches du crayonné, vraiment d’une grande réussite. Les scènes de combats aériens sont vraiment retranscris de façon nerveuses, dynamiques et captivantes. Mais voilà avec de grandes images on remplit encore moins le livre et comme je l’ai dis, ce que ce livre gagne en graphisme il le perd en profondeur pour l’histoire. Finalement pour ceux qui auraient lu Block 109 ce livre se révèlera juste moyen, loin de ce que j’attendais en tout cas. Dommage.

En Résumé : Voilà une Bande Dessinée dans le même univers que Block 109 mais qui est loin d’atteindre le niveau de son ainée. L’histoire manque de véritable intrigue nous offrant plus des scènes d’amitié, de souffrances, de dévouement et de batailles. De plus l’histoire parait trop classique et les personnages manque de profondeur pour qu’on s’attachent vraiment à eux. L’intrigue secondaire vient relever le tout en offrant un final assez spectaculaire. Eu final une BD moyenne dont j’attendais plus après la lecture de Block 109.

 

Ma Note : 5/10

Alter Ego, Camille – Renders & Lapières & Reynès & Benéteau

alterego-camille.jpgRésumé : Camille, jeune étudiante d’origine française qui va sur ses vingt ans, vit à Singapour. Elle entretient des relations houleuses avec sa mère, Suzanne Rochant, chercheuse de haut vol en psychologie et neurosciences, trop souvent absente. Juste après une violente dispute entre elles, Suzanne meurt brutalement dans des circonstances tragiques et obscures. Peu après, Camille débarque dans une bourgade d’Angola à la recherche d’un homme qui pourrait être son père, qu’elle n’a jamais connu. Elle est porteuse pour lui d’une lettre trouvée dans le testament de sa mère. Mais la vérité qui l’attend n’est pas exactement celle qu’elle pressentait….

Edition : Dupuis

 

Mon Avis : Souvenez vous, je m’étais lancé dans ce cycle de six Bande Dessinée pour son principe permettant de lire les tomes dans n’importe quelle chronologie, les six tomes offrant assez d’indices pour lever le voile de l’intrigue de ce Thriller. J’avais donc commencé par Fouad (vous pouvez retrouver la chronique ici) que j’avais trouvé vraiment sympathique, nerveux et posant une intrigue intéressant même si tout n’était pas parfait. Voilà donc un autre tome de cette série qui va se centrer sur Camille.

Camille est une jeune fille un peu paumée qui a des relations assez tendues avec sa mère, une grande scientifique de renom. La mort de cette dernière va chambouler sa vie. Sur le fond on a la même ligne de conduite que le tome sur Fouad, courte introduction du personnage avant de se lancer dans une quête de la vérité. Mais voilà ce tome décide de laisser de côté l’action pure qu’on trouvait chez Fouad pour la réflexion et la quête de la vérité de Camille sur sa mère décédée. On est loin du côté nerveux de Fouad et pourtant l’histoire de Camille se révèle vraiment prenante pour faire aboutir la vérité tout en levant un peu plus le voile sur cette intrigue tentaculaire.

Les personnages sont toujours aussi intéressants, Camille se révélant plus subtile que Fouad et surtout plus torturée à sa façon, plus humaine ce qui la rend vraiment attachante. Certains des personnages du tome de Fouad font leurs apparitions aussi dans ce tome ce qui permet de mieux les cerner. Au fil des pages l’héroïne va gagner confiance en elle, elle va évoluer. On évite dans ce
tome les personnages un peu trop stéréotypés qu’on avait aperçu dans le tome de Fouad.

Le travail des graphistes sur les planches est toujours aussi efficace que lors du tome précédent, nous offrant des images colorées, dynamiques et vraiment détaillés. Camille voyageant beaucoup, chaque région va avoir un peu son ambiance propre nous permettant de les repérer facilement et nous plonger dedans. Le découpage se révèle, par contre, toujours aussi classique.

Je dois dire que j’ai préféré ce tome à Fouad, déjà on évite la conclusion un peu trop hâtive et facile et en plus Camille se révèle peut être plus complexe que Fouad. De plus les personnages secondaires de ce tome se révèlent plus atypiques que celui de Fouad. Concernant le fil rouge on en apprend un peu plus et je dois dire que j’ai envie de découvrir la suite. Cette BD remplit donc parfaitement son rôle de bon divertissement efficace et prenant et je dois avouer que le principe m’a, pour le moment, convaincu.

En Résumé : Ce tome se révèle plus réussi, selon moi, que Fouad en évitant la conclusion un peu facile et des personnages secondaires stéréotypés. Camille se révèle être un tome plus sur la quête de la vérité de Camille, donc mois nerveux que Fouad, mais tout aussi prenant. Le Personnage de Camille est complexe et attachant et les personnages secondaire atypiques. Le graphisme se révèle vraiment efficace et dynamique même si un peu trop classique. En tout cas pour le moment le principe de ces six Bandes Dessinées offre un divertissement efficace.

 

Ma Note : 8/10

Le Tueur Tome4, Les Liens du Sang – Jacamon & Matz

les-liens-du-sang.jpgRésumé : Pour passer inaperçu, pas de meilleur endroit qu’une grande ville.
Le Tueur a choisi Paris pour s’octroyer un moment de réflexion, et pour panser ses plaies. Mais la réflexion, ça ne dure qu’un temps. Même lorsqu’on se croit plus ou moins à l’abri, les événements peuvent se précipiter. Pas moyen de rester tranquille, pas moyen de rester seul. Il y a des comptes à régler, et quand il est question de survie, le Tueur est prêt à tout.

Edition : Casterman

 

Mon Avis : Je continue de plonger dans l’univers du Tueur avec ce quatrième tome qui va offrir quelques légers changements dans la série. Je dois dire que ce qui m’a attiré dans cette série, en plus des intrigues souvent bien travaillées et prenantes, c’est le héros, personnages charismatique, froid, méthodique et sans aucun scrupules. Je trouve la couverture de ce tome vraiment magnifique.

Dans ce tome le Tueur va se retrouver confronter a des ennuis qu’il n’avait pas prévu et surtout il va se trouver certaines émotions et certains sentiments qu’il ne pensait pas posséder. C’est une des étapes importante de ce tome, des hommes à sa recherche vont agresser sa petite amie. Ce personnage froid et normalement sans attaches va se rendre compte, après tout, qu’il a aussi des sentiments et qu’il peut s’attacher aux gens, il va aussi découvrir la haine et la soif de vengeance. Il ne cherche maintenant plus à tuer pour l’argent mais pour se venger.

L’intrigue cette fois ce penche plus sur le fil rouge lancé dans le premier tome, on en apprend plus sur le meurtre qui a changé la vie du tueur et lui a démontré la trahison de ce qu’il croyait être son ami. Le voile se lève peu à peu pour nous montrer que finalement tout est qu’une question de pouvoir et d’argent. Le héros, malgré sa souffrance se révèle toujours aussi cynique et mordant dans sa vision du monde et les souffrances. Le tout est d’ailleurs matérialisé par ce flic dont la vie va dériver devant un système malhonnête et implacable.

Les dessins sont toujours aussi soignés et réaliste tout en restant du dessin. Les détails et les expressions sont vraiment bien travaillés offrant au monde une impression de réel et d’existence. Les couleurs sont vraiment efficaces et offrent un sentiment de vie au fil des cases. Les flash back offrent a l’intrigue un certain mouvement efficace et prenant à lire. Mais je maintiens mon reproche des tome précédents concernant les femmes qui ont toutes l’impression d’être mannequins, mais bon rien de dérangeant.

En Résumé : Voilà un quatrième tome qui vient relancer l’intrigue et surtout nous faire découvrir une facette du tueur qu’on connaissait pas ou peu, son côté humain pouvant avoir des sentiments et qui à maintenant soif de vengeance. Ce tome se consacre plus aussi sur l’intrigue lancé par le premier tome et commence doucement à lever le voile sur les révélations. Le tueur se révèle toujours aussi cynique et porte toujours un oeil aussi inquiétant sur notre société. Les dessins sont toujours aussi efficaces et prenants, mais je maintiens mon reproche concernant les personnages féminins trop parfaits.

 

Ma Note : 8/10

Fraternity, Livre2 – Diaz Canales & Munuera

fraternity-2.jpgRésumé : La créature qui semble avoir un lien étroit avec Émile a été capturée par les habitants de la communauté ; le retour de Laffite plonge la belle Fanny dans le doute ; des dissensions de plus en plus vives apparaissent à propos de l’implication de Fraternity dans la guerre qui fait rage, sans compter que la communauté est désormais séparée entre les tenants de la spiritualité et les défenseurs d’un point de vue plus scientifique… MacCorman, le fondateur de Fraternity, voit son rêve de société idéale basée sur la tolérance et le partage voler en éclats… Tout est en place pour que le drame final se produise, jusqu’à l’ultime rebondissement…

Edition : Dargaud

 

Mon Avis : Après avoir été passionné par le premier tome servant d’introduction et nous offrant plusieurs questions et mystère (chronique ici), j’avais hâte de me lancer dans ce second tome qui viendra conclure ce diptyque et nous offrir les réponses tant attendues. En tout cas l’illustration de la couverture est vraiment réussie et, je trouve, magnifique. De quoi nous donner envie de tourner les pages.

Ce second tome ouvre directement après la fin du premier, la lecture est vraiment agréable et prenante. On se plait à suivre cette fraternité qui cherche à survivre et à ne pas disparaitre. Les auteurs nous avaient ouvert l’appétit avec un premier tome plein de questions et dont on espérait avoir les réponses dans ce tome, et je dois avouer qu’on n’est pas déçu. La fraternité si idéaliste et pleine de rêve commence à s’effondre devant les envie humaines des personnages que ce soit le pouvoir, la liberté, le sectarisme due à la couleur ou au sexe, la religion et la peur du divin. Chaque personnage se révèle loin de l’idéaliste qu’il paraissait être.

Et la bête dans tout ça. La bête justement sert en fait d’allégorie à ses pulsions humaines. Elle est là pour leur montrer à quel point les hommes ne sont qu’égoïstes et profiteurs. A chaque fois qu’apparait le monstre les hommes montrent le pire d’eux mêmes face à l’incompréhension tandis qu’elle, elle ne cherche qu’à protéger le petit Emile. D’ailleurs le point fort de cette BD est d’avoir présenté la fraternité comme humaine, réaliste et complexe où la paix et la tolérance passe souvent au second plan de nos ambitions personnelles ou encore de l’adversité. Chacun avait ses propres raison de rejoindre la communauté mais jamais vraiment les bonnes et le monstre ne sert que de détonateur, il ne va servir qu’à dévoiler la face cache des hommes.

Les personnages sont toujours aussi complexes et denses, tellement denses qu’il n’est pas facile de déterminer leurs réactions et vont surprendre le lecteur devant les actions des uns et des autres. On se trouve captiver et surpris par ces protagonistes et au fur et à mesure des pages on se rend compte qu’ils ne sont que des humains. On s’attache à eux et on les comprend malgré le fait qu’ils ne prennent pas toujours les bonnes décisions, se révélant fourbes et manipulateurs.

Puis arrive la conclusion au message si claire est si réaliste qui annonce clairement que des fois il vaut mieux apprendre de ses erreurs et tout détruire pour mieux reconstruire ailleurs. Une conclusion surprenante et captivante. Alors bien sûre certaines réponses restent en suspens, et là ça va dépendre du lecteur, moi j’aime que tout ne soit pas donné au lecteur, qu’il puisse s’imaginer les réponses qu’il le souhaite selon les éléments donné. Alors ne vous inquiétez pas, quand je dis que toutes les réponses ne sont pas données je parle de questions secondaires, l’intrigue principal elle a sa conclusion.

Le dessin est de nouveau maîtrisé et réussi dans ce tomme offrant un aspect proche de la réalité et se révèle énergique et vivant tout au long de la lecture. La colorisation est aussi soignée et sombre pour coller parfaitement à l’ambiance de la bande dessinée. Un second tome qui vient conclure une histoire ou se mêle souffrance, violence, abattement mais aussi où pointe l’espoir et l’envie de faire mieux. Une vraie réussite selon moi.

En Résumé : Voilà un second tome qui offre une conclusion vraiment efficace et captivante à cette histoire. La fraternité se révèle au final humaine devant ses peurs et ses convictions et son égoïsme, le monstre n’étant là que pour servir de détonateur à une fraternité déjà au bord de l’explosion. Un trait vraiment réussi et une colorisation sombre et efficace viennent soutenir cette histoire aux personnages captivants, surprenants et attachants. La conclusion offre un message clair et efficace, un diptyque à découvrir.

 

Ma Note : 8,5/10

Siegfried Tome 2, La Walkyrie – Alex Alice

la-walkyrie.jpgRésumé : « A travers la lande, par-delà les collines, à l’ombre des montagnes et des gorges des ruisseaux… Siegfried découvre les merveilles d’un monde aussi vaste que le ciel. »

 

Edition : Dargaud

 

 

Mon Avis : Après avoir, sous l’influence de Miss Spooky Muffin, été conquis par le premier tome de cette Bande Dessinée je me suis donc rapidement laissé tenter par ce second tome intitulé La Walkyrie. Le premier tom annonçait un cycle sur les légendes nordique d’une grande beauté graphique, aux personnages soignés et a l’histoire passionnante. En tout cas la couverture de ce second volume est vraiment superbe.

Siegfried a appris la vérité sur ses origines et se lance dans un grand périple peuplé d’embuches et de dangers qu’il n’imagine même pas. Pour cela il va se faire guider sur les routes par Mime le forgeron, celui qui l’a élevé depuis tout petit mais aussi menti toute sa vie. Après un premier tome ayant servi à poser l’histoire et à présenter les personnages on peut dire que ce second tome devient plus épique, Siegfried démarrant sa longue quête. Là où le premier se révélait captivant mais sans surprise, ce second tome offre plus de rebondissements et de péripéties pour nos personnages.

Les personnages gagnent encore en profondeur au cours de ce volume et se révèle toujours attachants. Chaque personnage doit faire face à lui même et à ses contradictions. Siegfried, élevé dans une certaine ignorance, va se révéler, dans ce tome, arrogant et sûre de lui mais surtout seul au monde, impossible de faire confiance à qui que ce soit tant on lui a menti dans sa vie. Mime se révèle un contre poids parfait à Siegfried par sa fraicheur et son humour. Mais le personnage qui prend une importance dans ce tome c’est La Walkyrie dont on comprend ses motivations et ce qu’elle tente de faire. Chaque action va amener les personnages à évoluer.

L’univers mis en place par les auteurs est toujours aussi soigné et travaillé. Mis en place selon les légendes nordiques, il nous offre un monde vraiment magique où se côtoient différentes races et espèces mais aussi des dieux et autres. Tout est parfaitement cohérent et offre une périple grandiose à Siegfried.

Le graphisme est toujours aussi somptueux et précis dans ce tome offrant à la fois un découpage alternant le coté intimiste entre les personnages et le côté plus nerveux de la bataille et de l’action. Les couleurs sont réellement magnifique et chatoyante alternant parfaitement selon les scènes entre le bleu glacial et le coloré empli de chaleur. Un tome vraiment réussi et superbe avec une histoire profonde et maîtrisée. Une fois la dernière page tournée on a qu’une seule envie c’est de connaître la suite.

En Résumé : Ce second tome se révèle à la hauteur des attentes que j’avais. Le dessin est toujours aussi magnifique et lumineux avec un découpage efficace et précis, l’histoire se révèle passionnante et captivante et le tout est porté par des personnages qui se révèlent complexes, soignés et attachants. Tout est fait dans cette Bande Dessinée pour passer un excellent moment et ce fut le cas pour moi. J’ai hâte de pouvoir lire la suite.

 

Ma Note : 9/10

Page 9 of 13

© 2010 - 2024 Blog-o-Livre