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American Vampire Tome 2, Le Diable du Désert – Snyder & Albuquerque & Santolouco

american-vampire-le-diable-du-desert.jpgRésumé : Las Vegas, Nevada, 1936. La légendaire Cité du péché n’est encore qu’une modeste bourgade, mais elle mérite déjà son surnom… Jeux d’argent, prostitution et autres activités illicites y sont monnaie courante, et ce, pour distraire les ouvriers surexploités par le consortium que bâtit le gigantesque barrage Hoover non loin de là. Un seul homme se dresse face à cet océan de corruption : Cash McCogan, le chef de la police locale. Malgré son visage angélique, c’est un véritable dur à cuire.
McCogan n’a pas seulement affaire à des travailleurs avinés en mal de sensations fortes. En effet, Skinner Sweet, le premier-né de la nouvelle race des vampires américains, a élu domicile à Las Vegas. C’est pour lui l’endroit idéal, où toute soif peut être étanchée si l’on en paie le prix. Mais ce n’est pas la seule créature de la nuit à vouloir profiter des attraits de la Cité du Péché. Une guerre sans merci est sur le point d’éclater entre lui et les nosferatu du Vieux Monde, avec pour arbitre une société secrète de chasseurs de monstres décidée à tous les exterminer. Cette organisation a également retrouvé la trace de Pearl Jones,  » l’enfant  » de Skinner, l’autre vampire américaine, qui coule des jours heureux en compagnie de l’homme qu’elle aime, mais pour combien de temps ?

Edition : Panini Comics

 

Mon Avis : Après avoir découvert le premier tome de cette série qui nous offrait une intrigue pleine de punch et qui surtout, sans révolutionner le mythe, nous offrait un retour aux sources avec des vampires sanguinaires, j’avais hâte de lire la suite de ce comics et de me rendre compte comment allait évoluer l’histoire. En tout cas l’illustration de couverture plonge directement dans l’ambiance de ce livre.

Je dois dire qu’on rentre de nouveau rapidement dans l’action avec ce second tome. L’histoire est nerveuse et plonge Skinner Sweet en plein 1936 dans un Los Angeles en pleine dépression. On découvre le shérif de la ville qui va devoir résoudre une série de meurtres. L’histoire se révèle solide, sans grande originilaté mais bien construite et surtout sans temps morts. On tourne les pages assez facilement pour savoir comment vont s’en sortir les protagonistes. Puis dans une dernière partie on retrouve Pearl Jones dans une histoire aussi très percutante mais qui voilà, selon moi, ne sert un peu que de remplissage pour ne pas faire oublier le personnage au spectateur mais, qui n’apporte pas grand chose, c’est dommage.

Les auteurs arrivent facilement à nous faire plonger dans cette Amérique de 1936 en pleine Dépression ou Las Vegas est la seule ville encore épargnée par la crise. Las Vegas qui découvre la décadence des tripots et de la prostitution le tout sous le pouvoir de notre cher vampire américain. Une Amérique loin de l’essor du premier tome qui cherche à se relancer sur de bonnes bases mais qui est miné par tout ce qui est contrebande. Une Amérique à deux visages qui d’une certaine façon fascine le lecteur. Au milieu de tout ça l’auteur continue à développer les différentes
races des vampires ainsi que leurs forces et leurs faiblesses.

Concernant les personnages ils ne maquent pas de mordants, toujours aussi monstrueux et violents pour le plus grand plaisir des lecteurs. Ils ne manquent pas de personnalités même si j’ai trouvé que ce second tome, justement, n’apportait pas autant que j’espérais sur la profondeur et le passé des personnages. Je m’attendais à plus de révélations surtout entre la rencontre entre Skinner et Felicia. On s’attarde aussi un peu sur Pearl Jones, sur ses états d’âmes et sa relation avec Henry qui ne manque pas d’intérêt.

Concernant les dessins je dois dire que j’ai eu un peu de mal au début je trouvais les dessins trop carrés, trop pleins de traits, de cicatrices, comme si le dessinateur en faisait trop, puis au fil des pages ça s’adoucit légèrement, le dessinateur retrouve sa patte qui nous offre des dessins prenants, efficaces et qui nous plongent facilement dans les scènes d’actions et sanglantes. Un second tome toujours aussi solide, faisant évoluer nos personnages de façon intéressante. Dommage que les dernières pages, consacrée à Pearl Jones, m’ont paru moins intéressantes. Il ne reste plus qu’à attendre la sortie du Tome 3.

En Résumé : J’ai passé un bon moment de lecture avec ce second tome toujours aussi sanglant et percutant offrant un retour aux sources pour les vampires. L’histoire, sans être des plus originale, se révèle solide et efficace, dommage que la partie sur Pearl Jones soit un ton en dessous. L’univers est toujours aussi intéressant et fascinant et les personnages se révèlent toujours aussi travaillés et sanguinaires comme on les attend. Les dessins après un début un peu poussif gagnent en réussite au fil des pages nous plongeant facilement dans l’intrigue.

 

Ma Note : 7/10

DMZ Tome 2, Le Corps d’un Journaliste – Brian Wood & Riccardo Burchielli

dmz-le-corps-d-un-journaliste.jpgRésumé :  Embourbé dans des guerres à travers le monde qui mobilisent son armée et sa garde nationale, le gouvernement américain a commis l’erreur fatale de négliger la menace réelle que constituaient les milices anti-gouvernementales à l’intérieur des Etats-Unis. Comme un géant endormi, l’Amérique moyenne se soulève et, par la violence, se fraie un chemin d’un bout à l’autre du pays, déclenchant une seconde guerrecivile américaine qui s’arrête sur la ligne de front à Manhattan. Ou dans la DMZ, sigle désignant la zone démilitarisée.

Edition : Panini Comics

 

Mon Avis : Après un premier tome vraiment prenant nous offrant un point de vue intéressant sur la guerre et nous offrant pas mal de réflexions, j’avais vraiment hâte d’entamer ce tome 2, voir ce qu’il pouvait nous offrir et de retrouver ce Manhattan situé entre deux fronts où les habitants plus des victimes qu’autre chose de cette guerre, tout en espérant que l’intrigue n’allait pas s’essouffler. La couverture de ce second tome est toujours aussi « punchy » je trouve en tout cas.

On retrouve donc Matty qui après un premier tome mouvementé s’est intégré à la DMZ. Mais voilà il va se retrouver, par la force des choses, à devoir faire le lien entre les deux camps en présence, les USA et les Etats Libres. Ce second tome se révèle plus humain que le précédent, se penchant un peu plus sur certains des personnages dont Matty mais aussi de Zee. On en apprend plus sur chacun mais aussi sur ce que Manhattan et ses habitants ont vécus, situés entre deux camps forcer à choisir avec l’impossibilité de fuir, les gens se sont retrouver coincés dans une guerre qu’ils ne cautionnent pas. Un second tome vraiment efficace, humain et poignant.

Ce qui n’empêche pas ce second tome de se révéler rythmé et plein d’actions. Rien que les premières pages nous rappellent que la guerre et la violence est bien présente, et nous plongent directement dans l’ambiance. Le conflit nous est d’ailleurs parfaitement expliqué des deux camps et on découvre les manipulations de chacun pour tenter de faire mieux « voir » son parti. La guerre des images a de plus en plus d’importance. Mais voilà l’auteur ne s’arrête pas non plus qu’au conflit, il s’intéresse aussi à des refléxions sur la société mais aussi la culture. Et au milieu de tout ça se trouve Matty, protégé par son pass de Journaliste, une sorte de Saint Graal dans cette zone tant les images sont devenues importantes dans la société actuelle malgré toutes les déformations.

Comme je l’ai dis ce tome nous permet aussi d’en apprendre plus sur les personnages présents, sur leurs passés, leurs émotions et leurs envies ce qui les rend plus prenants et on s’attache plus facilement à eux, on comprend mieux ce qui les motive et pourquoi ils font ce qu’ils font. On découvre aussi avec effroi l’horreur qu’ont vécus et que vivent les habitants coincé sur l’île, sans possibilité de partir. Ce sont eux les victimes de ce conflit. L’auteur prend le parti de justement s’intéresser aux habitants, à ceux qu’on voit le moins dans un conflit, et j’ai trouvé ça vraiment intéressant, nous offrant souvent une critique et un contrepoint intéressant sur la guerre.

Concernant les graphismes il n’y a vraiment rien à redire, ils sont toujours aussi saisissants et intenses que ce soit par leurs traits tendus et nerveux ou par la colorisation qui se révèle vraiment efficaces. Les images nous parlent, nous imprègnent, nous font vraiment passer un message et des émotions. J’ai juste une remarque sur le dernier chapitre, celui sur Zee, le graphisme change. Je ne sais pas si c’est pour accentuer le côté flashback ou autres mais j’ai moins accroché; pas qu’ils soient mauvais, je les aie juste trouvés moins réussis. J’ai hâte de voir ce que va me proposer le troisième tome.

En Résumé : Voilà un second tome qui se révèle toujours aussi nerveux, prenant et captivant tout en se penchant un peu plus sur le côté humain que ce soit des personnages principaux mais aussi d’autre habitants. L’intrigue et les manipulations sont toujours aussi efficaces et tendus et nous proposent toujours une critique aussi acerbe sur la guerre. Les personnages sont vraiment attachants et les graphismes se révèlent toujours aussi prenants et réussis que le tome précédent. Seule le dernier chapitre, où les graphismes changent, m’a paru un tout petit peu moins réussi.

 

Ma Note : 8,5/10

Blacksad Tome 2, Arctic-Nation – Diaz Canales & Guarnido

arctic-nation.jpgRésumé :« De toute évidence, ma tête ne plaisait guère aux gens du quartier…

J’avais cependant l’intention de continuer à la montrer. Du moins jusqu’à ce que je retrouve l’enfant… »

 

Edition : Dargaud

 

Mon Avis : Après un premier tome vraiment réussi et qui m’avait offert un excellent moment de lecture, je me suis rapidement lancé dans la découverte du tome 2 de la série Blacksad : Arctic-Nation (chronique du Tome 1 ici). J’avais hâte de découvrir la nouvelle enquête de ce chat détective qui m’avait accroché par son côté assez ambigu. En tout cas changement de programme pour la couverture avec une dominance de blanc, là ou le noir dominait la couverture du premier tome. En tout cas je trouve cette couverture très réussie.

Blacksad est appelé par l’institutrice, Miss Grey, pour enquêter sur la disparition d’une petite fille dont personne n’a l’air de s’en préoccuper, se limitant à une enquête de routine. Je dois dire que j’ai trouvé cette intrigue vraiment plus soignée et plus travaillée que celle du premier tome qui était vraiment trop classique. L’intrigue de ce tome 2 se révèle vraiment prenante, captivante mais surtout complexe et pleine de surprises ne dévoilant sa conclusion que vers les dernières pages. On se laisse vraiment embarquer par l’histoire et on tourne les pages avec envie jusqu’à la fin.

L’univers mis en place par les auteurs est toujours aussi réussi, une ambiance vraiment sombre, un peu style polar des années 50, comme dans le premier tome, mais les auteurs nous offrent aussi cette fois une critique ouverte et intéressante sur la montée en puissance du racisme et de la suprématie de certaines couleurs de « fourrures » sur d’autres. Une vraie réussite qui permet à l’univers de se développer, de nous montrer d’autres facettes du monde où vit Blacksad.

Notre héros se révèle être toujours un personnage complexe, dense, soigné et travaillé. On ne peut pas ne pas avoir de la sympathie pour lui tant il parait d’une certaine façon, dans ses raisonnements, proche de nous. Un personnage dense mais qui est loin d’être tout blanc, il fait ce qui doit être fait. Les personnages secondaire se révèlent vraiment intéressants aussi, profonds et soignés. Le fait d’avoir des animaux à la place des hommes est toujours aussi efficace et permet de rapidement cerner le caractère de chacun.

Concernant le graphisme il est toujours aussi maîtrisé, réussi et somptueux offrant un trait réaliste et efficace. Que ce soit sur les émotions ou les scènes d’actions on est vraiment emporté par le graphisme et le tout est porté par des couleurs vraiment réussies et captivantes. Si j’avais juste un petit défaut a souligner c’est le découpage, je sais pas pourquoi, je l’ai trouvé un peu moins énergique que le premier tome. Mais bon rien de bien méchant. Les dialogues sont toujours aussi réussis et percutant. Ce second tome est, pour moi, une vraie réussite et m’a offert un excellent moment de lecture.

En Résumé : Ce second tome m’a paru encore plus réussi que le premier, offrant une intrigue plus dense et complexe dont le lecteur aura du mal à démêler le vrai du faux, le tout porté par des personnages denses et complexes dans un univers sombre. Les graphismes sont toujours aussi réussis et prenants et la colorisation est de haut niveau. J’ai juste un léger reproche sur le découpage trop classique, mais rien de bien grave. En tout cas j’ai passé un excellent moment avec ce livre et j’ai hâte de lire la suite.

 

Ma Note : 9/10

American Vampire Tome 1, Sang Neuf – Snyder & Albuquerque & King

american-vampire-sang-neuf.jpg Résumé : Rusé, impitoyable et méchant comme un serpent à sonnette, Skinner Sweet l’était déjà avant de devenir vampire. Mais ce n’est pas ça qui le différencie des autres créatures de la nuit. Parce qu’il est le premier vampire engendré sur le territoire américain, il est aussi le premier d’une nouvelle espèce : ses crocs sont plus longs, ses griffes découpent tout, et même le soleil ne l’arrête pas. Aux Etats Unis, qu’il s’agisse de vampires ou de voitures, on fait les choses en grand.

Edition : Panini Comics

 

Mon Avis : Cela fait un long moment que je n’ai rien vu d’intéressant fait sur les vampires. Alors bien entendu j’entends par vampire ces êtres démoniaques assoiffés par le sang, le pouvoir et la souffrance, je ne parle bien entendu pas de ces vampires; qui fleurissent un peu partout dernièrement; aux charmes ravageurs, gentils comme des agneaux et qui recherchent l’amour et les bisounours. Puis on m’a parlé de American Vampire qu’on m’a conseillé comme une série vraiment intéressante sur les vampires, les vrai, j’ai donc décidé de me laisser tenter.

Ce premier tome alterne les périodes pour nous présenter les personnages que sont Pearl et Skinner. On oscille donc au fil des pages entre 1925; et l’influences grandissant de Hollywood; et le début des années 1900 et la fin de la conquête de l’ouest. Les auteurs nous offrent au travers de ces différentes époques une histoire de vengeance, certes sans grande originalité, mais qui se révèle plus que solide et parfaitement menée avec son lot de révélations et de surprises.Une histoire sombre, sanglante du début à la fin, sans temps morts. Le début parait peut être un peu confus, avec les différents changements d’époques, mais une fois assimilé les éléments de base on accroche à cette histoire énergique pour ne plus la lâcher.

L’univers mis en place par les auteurs oscille donc entre le côté western et le côte conquête cinématographique et l’age d’or de l’industrie nous offrant ainsi une époque où tout est permis, où chacun fait ce qu’il veut sans véritablement craindre les conséquences. On retrouve un pays en plein essor, un pays sauvage ou le pouvoir a son importance et la liberté est primordial. Ces vampires collent donc parfaitement à cet univers qui au final se révèle solide et fascinant, un univers sombre et sanglant. L’auteur se permet une nouveauté, s’offrant une nouvelle race de vampire, vu qu’on se trouve sur un nouveau continent, je dois dire que j’ai trouvé cette idée intéressante et efficace.

Concernant les personnages on ne peut pas dire que nos vampires soient des enfants de cœur, ils sont trash, violents et monstrueux, ce qui n’empêche pas les auteurs de leur offrir des personnalités, des sentiments et des émotions qui font qu’on va quand même s’attacher, d’une certaine façon, à eux, tout en leur laissant une part de mystère. Que ce soit Pearl jeune actrice crédule qui découvre le monde de la nuit ou encore Skinner psychopathe et hors la loi, on les découvre avec plaisir au fil des pages.

Le dessin est vraiment efficace nous offrant un trait vraiment nerveux, plein de violence, collant parfaitement à cette ambiance glauque et sanglante. Un dessin qui nous offre des scènes qui ne nous épargne rien, mais qui sont véritablement prenantes et nerveuses. Je reprocherai juste par moment des traits un peu trop tirés, principalement sur les personnages et aussi une colorisation pas toujours réussie selon les chapitres. A noter la présence pour ce premier tome de Stephen King qui se ressent, je trouve, dans le découpage de l’histoire et dans des dialogues simples et efficaces. Un premier tome solide sur des vampires qui retrouvent leurs noirceurs d’antan, et qui malgré le fait qu’il ne bouleversera pas genre non plus m’a offert une lecture vraiment efficace et plus que sympathique. Je lirai la suite.

En Résumé : Voilà un premier tome d’un comics vraiment efficace qui nous offre une véritable histoire de vampire, certes pas des plus originales, mais vraiment sombre, sanglante, nerveuse et efficace. Les personnages possèdent ce mélange de profondeur et de mystères qui fait qu’on s’accroche à eux au fil des pages pour mieux les découvrir. Le tout est porté par un dessin vraiment nerveux et efficace malgré parfois des traits un peu tirés et une colorisation pas toujours à la hauteur.

 

Ma Note : 8/10

Blacksad Tome 1, Quelque Part Entre les Ombres – Diaz Canales & Guarnido

blacksad-1.jpgRésumé : Parfois, quand j’entre dans mon bureau, j’ai l’impression de marcher dans les ruines d’une ancienne civilisation. Non à cause du désordre qui y règne, mais parce que certainement cela ressemble aux vestiges de l’être civilisé que je fus jadis.

 

Edition : Dargaud

 

 

Mon Avis : Blacksad fait partie de ces cylces de Bande Dessinée connues et reconnues que j’ai envie de lire depuis un petit moment déjà. La plupart des critiques que j’ai lu sur cette série sont positifs, mais voilà, j’ai pris mon temps avant de me lancer dans cette BD à cause de cette peur d’être déçu devant l’attente que j’avais auprès de cette BD. Mais voilà, un jour faut bien franchir le pas et j’ai donc décidé de me lancer dans ce cycle et j’en suis bien content.

Dans ce premier tome Blacksad, détective privé, va se retrouver à enquêter sur la mort d’une de ses ancienne petite amie et tenter, si possible, de la venger. Concernant le scénario je dois dire que c’est un peut le léger point faible de cette série, il manque d’envergure et d’originalité. C’est un scénario assez basique pour toute histoire policière. Attention il est loin d’être mauvais, il se révèle prenant, parfaitement maîtrisé par les auteurs et efficace du début à la fin; non, c’est juste que c’est du déjà vu et revu et qu’au final il n’ffre aucune grosse surprise. Ce qui n’empêche pas le lecteur de plonger dans cette histoire sombre, réaliste et violent dont on a du mal à décrocher malgré une légère facilité.

Le personnage de Blacksad se révèle être complexe, travaillé, soigné mais surtout c’est un personnage attachant, plein d’émotion et surtout un personnage profondément humain dans ses réactions et ses envies. Les personnages secondaires qui gravitent autour de notre héros se révèlent efficaces et eux aussi travaillés. L’idée de remplacer les humains par des animaux est vraiment intéressante et efficace, et permet aussi de cerner rapidement le caractère et la personnalité de chacun des personnages.

L’ambiance mise en place par les auteurs est vraiment réussie, on a vraiment l’impression de se retrouver dans un polar d’il y a quelques années, que ce soit par les personnages eux même, ou dans la représentation solide et prenante de la ville. On a vraiment l’impression d’être plongé dans cette cité. Un univers vraiment sombre, efficace ou le crime opère; une véritable réussite.

Le côté graphique de cette Bande Dessinée est là aussi une véritable réussite tant les dessins sont de haut niveau nous offrant une retranscription fidèle des émotions des personnages mais aussi des scènes d’actions vraiment nerveuses et prenantes. Un dessin soigné, magnifique et sensible qui fait qu’on reste parfois bloqué sur une case pour en repérer le maximum de détails. Le découpage est aussi parfaitement travaillé, nous offrant une narration efficace et palpitante. Ajouter à cela des dialogues percutants et la voix off de notre héros qui se révèle tout à fait pertinente et captivante, on obtient un très bon premier tome. Vivement la suite.

En Résumé : J’ai passé un très bon moment avec cette Bande Dessinée, le tout porter par des personnages, au physique animalier, vraiment dense, humains et attachants, un univers sombre, froid et une ambiance polar parfaitement réussie et efficace. Les graphismes sont vraiment réussis et de toute beauté, au point que parfois on bloque sur certaines cases tant elles sont impressionnantes. Seul léger soucis uns intrigue qui est certes efficace, mais qui manque clairement d’originalité et de surprises.

 

Ma Note : 9/10

DMZ Tome 1, Sur le Terrain – Brian Wood & Riccardo Burchielli

dmz-sur-le-terrain.jpgRésumé : Embourbé dans des guerres à travers le monde qui mobilisent son armée et sa force nationale, le gouvernement américain a commis l’erreur fatale de négliger la menace réelle que constituait les milices anti-gouvernementales à l’intérieur des Etats-Unis. Comme un géant endormi, l’Amérique moyenne se soulève et, par la violence, se fraie un chemin d’un bout à l’autre du pays, déclenchant une seconde guerre civile américaine qui s’arrête sur la ligne de front à Manhattan. Ou dans la DMZ, sigle désignant la zone démilitarisée.
Matty roth, un photographe stagiaire un peu naïf, accompagne un correspondant de guerre endurci au coeur de la DMZ. Mais la situation tourne à la catastrophe, et Matty se retrouve seul et perdu dans un monde qu’il n’avait vu alors qu’à la télévision.
Un choix se présente à lui : essayer de trouver un moyen de fuir cette île ou assurer sa carrière avec une mission que lui envieraient la plupart des journalistes. Mais peut-il survivre dans cette zone de guerre assez longtemps pour rapporter la vérité ?

Edition : Panini Comics

 

Mon Avis : Je me suis laissé tenter par la découverte de ce comics après qu’on me l’ait fortement conseillé. Je dois bien avouer qu’au début je ne savais pas quoi trop en penser, mais que la quatrième de couverture s’annonçait vraiment intéressant, original et m’a convaincu de tenter ma chance avec ce premier tome à la couverture ne manquant pas de peps.

Dans un futur proche, les Etats-Unis ont mobilisés leur armée dans différents conflits sur la planète mais ce sont fait surprendre par les milices anti-gouvernementales. Une guerre civile éclate. New York se retrouve coupé entre d’un côté les Etats-Libres et de l’autre les Etats-Unis. Au milieu se trouve Manhattan la zone Démilitarisée ou la DMZ. Mathy Roth, photographe stagiaire se retrouve envoyer sur le terrain. Ce premier tome se révèle criant de vérité tant la ressemblance avec les USA coincé dans différentes guerres est flagrante. L’histoire se révèle vraiment prenante, pleine d’action et nous dévoile aussi une autre facette de la guerre.

En effet le fait que la guerre se situe dans le même camp nous offre un point de vue différent de ce que j’ai déjà pu lire, on ne retrouve pas, cette fois, la grande puissance des Etats-Unis sauveur mais plus tentant de reconquérir par la force son pays perdu. Le héros se rend vite compte, et par la force des choses, qu’à la base il a été envoyé pour monter un reportage de propagande mais que dans cette zone la vie continue, les gens n’ont pas le choix, ils n’ont jamais choisi cette guerre et se retrouve coincé entre deux feux. Une critique acerbe de cette Amérique guerrière coincé à gérer la guerre sur son propre sol, nous dévoilant l’aspect sombre des conséquences de cette guerre.

A travers plusieurs tranches de vie, que le héros va mettre en avant par ses reportages, on va retrouver cet aspect abjecte de la guerre entre les fusillades, les innocents blessés, la population qui tente de survivre du mieux qu’elle peut. Notre héros va découvrir un monde qui a perdu presque tout espoir et toute illusion alors qu’ils n’avaient rien demandé. Des situations forte et très misent en place par les auteurs pour marquer le lecteur. Une histoire, forte, critique et vraiment palpitante qui ne laisse pas indifférent.

L’univers dépeint par les auteurs est vraiment un univers sombre, guerrier, limite post-apocalyptique mais surtout il s’agit d’un univers plus que plausible et surtout crédible. La ville de New York est fidèlement retranscrite et se révèle être un lieu parfait pour cette histoire. Les dessins sont très réussis, nous offrant des planches vives, efficaces avec des traits épurés nous plongeant rapidement dans l’histoire. La représentation des personnages est efficace, sachant retranscrire parfaitement les émotions; je reprocherai juste un look un peu trop futuriste pour les personnages de la DMZ comme Zee, mais ce n’est que mon point de vue.

En Résumé : Ce premier tome de DMZ m’a offert un très bon moment de lecture et nous offre une histoire qui offre à réfléchir, une histoire critique qui se révèle prenante et palpitante. Une guerre qui détruit un pays avec au milieu des gens qui tentent de survivre. Le tout dans un New York limite Post-Apocalyptique des plus efficace et réussi. Les dessins se révèlent vifs, efficace. Je me laisserai facilement tenter par la suite.

 

Ma Note : 8,5/10

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